- Accueil ›
- Législation ›
- Droit du travail ›
- Temps de travail et congés ›
- Délestages électriques : et le personnel ?

© Getty Images/iStockphoto
Délestages électriques : et le personnel ?
En cas de tension sur le réseau électrique, l’officine peut subir un délestage et le titulaire décider de fermer l’officine. Qu’advient-il des salariés et de leurs heures normalement travaillées ?
La direction générale de la Santé (DGS) a réuni les syndicats et conseils de l’Ordre des professions de santé vendredi 16 décembre pour les informer sur la manière d’anticiper et de préparer les éventuels délestages électriques hivernaux, notamment quant à la gestion des équipes pendant les phases de coupures d’électricité.
Conclusion : il n’y a pas de cadre juridique spécifique pour la gestion du personnel. Les autorités ont tenu à redire que les employeurs devaient s’organiser pour les éventuels aménagements des horaires et prévenir le personnel en cas de changement de planning, puisque les risques de coupures sont annoncés via l’application EcoWatt en amont. « S’il y a une possibilité de continuer à effectuer des tâches qui ne nécessitent pas d’électricité, le titulaire peut demander à ses employés de les réaliser. (…) Cela relève du pouvoir d’organisation de l’employeur », explique Laura Cerminara, responsable de l’exercice professionnel à l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), qui s’inquiète cependant de la sécurité du personnel en cas de délestage lorsqu’il fait nuit. Car l’employeur a une obligation de sécurité vis-à-vis de son équipe.
Concrètement, le titulaire a la possibilité d’ouvrir son officine plus tard, par exemple si la coupure intervient le matin entre 8h et 10h, ou de fermer plus tôt, par exemple en cas de délestage entre 18h et 20h. Ce qui ne devrait pas peser sur le système de garde. Pour rappel, les restrictions interviendront entre 8h et 13h et entre 18h et 20h. « Il faudra alors revoir le planning et prévenir le personnel que les heures seront rattrapées à un autre moment », complète la responsable de l’exercice professionnel du syndicat.
La DGS a enfin insisté sur le fait que les délestages interviendraient bien « en dernier recours », après notamment une baisse de 5 % de la tension sur le réseau électrique national.
- [VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »
- [VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin
- [VIDÉO] Négociations, augmentations, ancienneté… Tout savoir sur les salaires à l’officine
- [VIDÉO] 3 questions à Patrice Marteil, responsable des partenariats Interfimo
- [VIDÉO] Quand vas-tu mettre des paillettes dans ma trésorerie, toi le comptable ?
