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Crise sanitaire : la fin des aides publiques, une bombe à retardement pour l’officine
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des finances et de la relance, a annoncé la semaine dernière la fin du « quoi qu’il en coûte » et notamment de deux dispositifs phares de soutien aux entreprises : l’aide au paiement des cotisations sociales a été supprimée le 31 août, tandis que le fonds de solidarité expirera en métropole le 30 septembre prochain. Toutefois, ce dernier dispositif sera remplacé à partir du 1er octobre par un dispositif dit « de coûts fixes », destiné à toutes les entreprises dont l’activité reste pénalisée par les restrictions sanitaires. En ce qui concerne l’activité partielle, le régime de droit commun (reste à charge de 40 % pour l’entreprise) est applicable à l’ensemble des secteurs depuis le 1er septembre. Sauf cas particuliers, la fin des aides d’urgence est sans conséquence pour le réseau officinal, pour qui la crise sanitaire s’est traduite par une croissance significative de l’activité (2,63 % en moyenne, selon les statistiques du cabinet d’expertise comptable Fiducial). La quasi-totalité des officines ne répondait pas aux critères d’éligibilité du fonds de solidarité, et s’agissant du chômage partiel, exception faite des pharmacies de centres commerciaux très impactées par la baisse des flux lors des deux premiers confinements, le rattrapage d’activité dès l’été 2020 a rendu inutile cette mesure de soutien. Le prêt garanti d’Etat (PGE) a été le dispositif le plus utilisé par les pharmaciens pendant cette crise sanitaire, pour sécuriser la trésorerie et préserver les emplois. Selon les différents experts comptables, 5 à 10 % des officines ont contracté un PGE, souvent par mesure de précaution. Près de 20 % d’entre elles l’ont déjà remboursé parce qu’elles n’en avaient pas besoin, selon Interfimo. La sortie du dispositif du « quoi qu’il en coûte » est donc indolore pour l’officine. En revanche, le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), Pierre-Olivier Variot, craint « qu’un nouveau dispositif du « Qui paie quoi ? » prenne le relais et se retourne contre l’économie de l’officine dans la nouvelle convention pharmaceutique, dont les négociations par les syndicats pharmaceutiques avec l’Assurance maladie débuteront courant septembre ».
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