- Accueil ›
- Législation ›
- Droit du travail ›
- Temps de travail et congés ›
- Appliquer le nouveau congé paternité
Appliquer le nouveau congé paternité
3 jours + 25 jours = 28 jours
Le salarié devenu père dispose de 3 jours ouvrés* en application de l’article 26 de la convention collective nationale de la pharmacie d’officine.
* Seuls les lundis, mardis, mercredis, jeudis et vendredis sont décomptés.
+
A compter du 1er juillet, la loi octroie 25 jours calendaires* au nouveau père d’un bébé et 32 jours calendaires en cas de naissances multiples. Sur ces 25 ou 32 jours, seuls 4 jours sont obligatoires.
* L’ensemble des jours du calendrier est décompté du lundi au dimanche
Pour qui ?
→ Cet arrêt est ouvert au père de l’enfant né, mais aussi au conjoint, concubin ou partenaire pacsé de la mère.
→ Ainsi, deux personnes peuvent en bénéficier si le père de l’enfant né n’est pas le mari, le concubin ou le partenaire pacsé de la mère.
→ Il bénéficie au salarié mais également au titulaire de l’officine.
Quand en bénéficier ?
→ Les 3 jours de la convention collective sont à prendre dans un délai raisonnable avant ou après la naissance.
→ Les 4 jours consécutifs obligatoires prévus par la loi doivent être pris soit à compter de la naissance, soit du 1er jour ouvrable suivant celle-ci.
→ Le solde du congé légal (21 ou 28 jours) devra être utilisé partiellement ou en totalité dans les 6 mois qui suivent la naissance de l’enfant.
Le solde pourra être fractionné en deux périodes d’au minimum 5 jours chacune.
1 mois
→ 1 mois avant la naissance, le bénéficiaire de l’arrêt doit communiquer la date prévisionnelle de l’accouchement à l’employeur.
→ 1 mois avant le début du congé, il doit l’avertir des dates de prise et de la durée de la période ou des périodes dont il souhaite bénéficier.
Indemnisation
→ Les 3 jours prévus par la convention collective sont indemnisés comme des congés payés.
→ Pour les jours légaux, le bénéficiaire du congé reçoit le versement :
– d’indemnités journalières de la part de l’Assurance maladie,
– des prestations complémentaires de l’organisme complémentaire choisi par la pharmacie (Apgis, Klesia ou autre).
- Salaires en officine : juste après l’augmentation de 2024, celle de 2025 presque signée
- Cannabis thérapeutique : un pas de plus vers une généralisation
- [VIDÉO] Négociations, augmentations, ancienneté… Tout savoir sur les salaires à l’officine
- Analogues du GLP-1 : les points clés du nouveau dispositif
- Sanctionnée pour s’être installée trop rapidement à proximité de son ancienne officine
- Nouvelles missions : la vision de Valérie Kieffer (Giphar) sur l’apport des coopératives
- Nimenrix et MenQuadfi : 2 aiguilles, pour quoi faire ?
- Vendre son officine : une transition à ne pas improviser
- Affaire Dépakine : l’État n’est pas le seul responsable
- Déshydratation : 6 soins qui restaurent la barrière cutanée

