Petits « plus » au salaire : un peu de prévenance sur la prévoyance

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Petits « plus » au salaire : un peu de prévenance sur la prévoyance

Publié le 25 avril 2023
Par Anne-Charlotte Navarro
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Différents bonus peuvent s’ajouter au salaire ; ils doivent apparaître sur une ligne spécifique sur le bulletin de paie. Complémentaire, prévoyance et HDS en font partie. Détails.

Au-delà du salaire horaire indiqué à la grille, la convention collective et le Code du travail prévoient des primes ou avantages qui, mis bout à bout, peuvent « mettre du beurre dans les épinards ». Ainsi, en 2001, bien avant que l’employeur soit obligé de proposer une « mutuelle d’entreprise », la branche officine avait mis en place un régime d’assurance complémentaire et de prévoyance obligatoire pour les salariés et leurs ayants droit. Le régime de prévoyance couvre le risque de décès et d’invalidité du salarié.

Désormais, l’employeur peut choisir l’assureur pour garantir les dépenses de santé et la prévoyance de l’équipe. Deux assureurs sont recommandés par les syndicats d’employeurs : Apgis et Klesia. Les garanties étant fixées par les partenaires sociaux, elles sont identiques chez chacun des assureurs.

Employeurs et salariés peuvent décider d’être mieux couverts en souscrivant des garanties complémentaires, mais en payant une surcotisation.

Parmi les garanties dont la branche bénéficie, citons le remboursement à hauteur de 50 € des vaccins et médicaments non remboursés ou non remboursables par le régime obligatoire.

Le fonds haut degré de solidarité (HDS)

À côté, la branche est dotée d’un fonds haut degré de solidarité (HDS) géré par l’Apgis. Il correspond à l’appel de fonds de l’Apgis que chaque pharmacie reçoit, quel que soit l’assureur complémentaire choisi. Cet argent permet à la branche de prendre en charge chaque année des actions de prévention auprès des employeurs et des salariés.

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Ainsi, l’employeur peut obtenir une somme pour organiser dans son officine une opération de vaccination gratuite contre la grippe.

Côté salariés, le fonds prend en charge par exemple les tests d’ovulation et de grossesse, dans la limite de 150 € par an et par bénéficiaire, sur présentation des justificatifs de dépenses, ou les vaccins non remboursés, dans la limite de 50 € par an et par bénéficiaire, sur présentation des justificatifs. Le salarié doit faire sa demande via le formulaire sur le site de l’Apgis ; le remboursement lui est directement versé.

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Retrouvez l’intégralité du dossier « Ces petits  » plus  » au salaire » dans le mensuel Porphyre n° 597 d’avril 2023