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Mettre en place une prime de partage de la valeur
La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat, dite « Macron », est remplacée et pérennisée sous la forme d’une prime de partage de la valeur.
1 Mise en place par la volonté du chef d’entreprise
→ La prime de partage de la valeur (PPV) reste volontaire, aucun texte légal n’impose sa mise en place.
→ S’il décide de la verser à l’équipe, l’employeur doit :
– faire adopter un accord collectif dans l’entreprise, ce choix étant propre aux pharmacies de plus de 11 salariés ;
– communiquer sur une décision unilatérale, aucun minimum de salarié n’étant alors obligatoire.
2 L’accord ou la décision unilatérale fixe les règles du jeu
→ L’accord ou la décision unilatérale de l’employeur définit :
– la date d’appréciation qui peut être celle :
• de versement de la prime,
• de départ de l’accord instituant la prime,
• de signature de la décision unilatérale ;
– le calcul et la modulation de la prime ;
– la date de versement en une ou quatre fois au maximum ;
– la durée (chaque année ou pour plusieurs années).
L’accord ou la décision de l’employeur peut réserver cette prime aux salariés dont la rémunération est inférieure à un plafond.
Il est interdit de réserver le versement à une certaine ancienneté du salarié ou à une durée de travail minimale.
→ Le montant de la prime peut toutefois être modulé en fonction de ces critères.
3 Le montant de la prime est libre
→ L’employeur fixe ou négocie le montant de la prime, aucun seuil n’est imposé.
→ Ce montant peut être modulé entre les salariés en fonction de l’un des critères suivants :
– la rémunération ;
– le niveau de classification (cadre/non cadre et/ou coefficient) ;
– la présence du salarié dans l’entreprise sur les 12 mois qui précèdent le versement ;
– l’ancienneté du salarié ;
– la durée de travail (temps complet/temps partiel).
→ Afin d’optimiser l’exonération fiscale et sociale, la prime peut être fixée à 3 000 € ou 6 000 € (voir ci-après).
4 Des exonérations sociales et fiscales jusqu’en 2024
→ Pour les primes versées entre le 1er juillet 2022 et le 31 décembre 2023, les salariés dont la rémunération est inférieure à trois Smic sont intégralement exonérés de cotisations sociales, de contribution sociale généralisée (CSG), de contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) et d’impôt sur le revenu.
→ Les salariés payés trois Smic ou plus ne sont exonérés que des cotisations sociales.
→ A partir du 1er janvier 2024, la prime sera soumise à la CSG/CRDS et à l’impôt sur le revenu pour l’ensemble des salariés.
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