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Le salaire

Publié le 13 septembre 2008
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Le salaire, principal outil de motivation des salariés, représente également le plus gros poste de dépenses de l’employeur. Voici les règles de base à connaître.

Comment déterminer le montant du salaire ?

La grille des salaires à l’officine fixe un minimum conventionnel. A chaque coefficient correspond un taux horaire exprimé en valeur brute. Puisqu’il s’agit d’un « minimum », le salarié peut négocier, lors de son embauche, une rémunération plus avantageuse. En outre, certaines compétences, reconnues par la convention collective, donnent automatiquement droit à un bonus :

– + 25 points sur le coefficient des préparateurs effectuant des préparations allopathiques et homéopathiques dans les pharmacies adhérentes de l’UNPF ou non syndiquées (ce bonus est de 25 fois la valeur du point officinal dans les pharmacies affiliées à la FSPF ou à l’USPO) ;

– + 10 % sur le salaire minimum des préparateurs titulaires du diplôme de conseiller en dermocosmétique ;

– coefficient 500 minimum pour les pharmaciens adjoints qui détiennent un DU (orthopédie, MAD, homéopathie, etc.) ;

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– + 8 % sur le salaire minimum en cas d’utilisation régulière au comptoir d’une langue étrangère (+ 4% par langue supplémentaire).

Comment calculer le salaire ?

Le salaire minimum conventionnel des préparateurs et des pharmaciens adjoints est indexé sur la valeur du point officinal selon la formule suivante : salaire mensuel brut = [point x coefficient/100] x volume horaire mensuel. Pour obtenir le salaire net, il suffit de multiplier ce montant brut par le coefficient 0,779.

Comment évolue le salaire des pharmaciens adjoints ?

– Officines adhérant à la FSPF ou à l’USPO : leur salaire progresse automatiquement avec le nombre d’années de pratique professionnelle du coefficient 400 à 500. Pour prétendre aux coefficients supérieurs (de 500 à 800), les pharmaciens adjoints doivent justifier de compétences complémentaires ou de responsabilités entraînant le commandement d’autres pharmaciens.

– Officines adhérant à l’UNPF ou non syndiquées : leur salaire, fixé lors de l’embauche, n’évolue pas avec le nombre d’années de pratique professionnelle. Si l’expérience acquise est un argument pour négocier une augmentation, celle-ci n’est pas automatique.

Comment évolue le salaire des préparateurs ?

Leur salaire évolue avec le nombre d’années de pratique professionnelle. A chaque changement d’échelon le coefficient hiérarchique augmente, et donc le salaire.

– Si l’officine adhère à la FSPF ou à l’USPO, le préparateur peut automatiquement progresser jusqu’au coefficient 310. Le passage au coefficient 330 (assimilé cadre) correspond à une promotion.

– Si l’officine est adhérente de l’UNPF ou non syndiquée : le préparateur peut automatiquement progresser jusqu’au coefficient 290. Le passage au coefficient 300 (assimilé cadre) correspond à une promotion.

Les repères de Moniteur Expert

Des disparités salariales transitoires

Depuis le 1er mars 2008, une nouvelle classification des emplois s’applique aux officines adhérant à la FSPF ou à l’USPO. Elle introduit de nouveaux coefficients pour les préparateurs (310 et 330) et les pharmaciens adjoints (430 et 470) qui progressent dans la grille avec leur nombre d’années de pratique professionnelle. Les pharmacies adhérentes de l’UNPF, qui n’a pas signé cet accord, et les non-syndiquées ne sont pas concernées tant que l’arrêté d’extension n’est pas publié au « Journal officiel ».