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- Arrêt maladie : la Sécu revoit à la baisse ses indemnités journalières à partir du 1er avril
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© Getty Images
Arrêt maladie : la Sécu revoit à la baisse ses indemnités journalières à partir du 1er avril
La réforme de l’indemnisation des arrêts maladie est l’un des leviers financiers majeurs du PLFSS pour réaliser des économies. Actuellement, la Sécurité sociale indemnise les salariés à hauteur de 50 % de leur salaire, dans la limite d’un plafond fixé à 1,8 Smic – soit 52 euros par jour maximum. Dès l’entrée en vigueur du nouveau budget, ce plafond sera abaissé à 1,4 Smic, ramenant l’indemnité journalière maximale à 40 euros. Une baisse de 12 euros par jour qui s’inscrit dans une stratégie de rigueur budgétaire, visant à générer des économies estimées entre 400 et 600 millions d’euros pour l’État.
Des conséquences sociales
Si le mécanisme de maintien de salaire prévoit que l’employeur complète la prise en charge de la Sécurité sociale pour atteindre au moins 90 % de la rémunération habituelle, cette nouvelle mesure risque de peser sur les salariés les plus fragiles. Ainsi, ceux dont l’arrêt de travail se prolonge au-delà de 90 jours, les employés d’un particulier-employeur ou encore les salariés à faible ancienneté, souvent dépourvus de garanties complémentaires, pourraient être particulièrement touchés. La CFDT a dénoncé « une mesure brutale » susceptible d’aggraver la précarité de ces travailleurs.
Vers une compensation par les acteurs complémentaires
Pour atténuer les effets de cette baisse, les mutuelles et les employeurs pourraient intervenir afin de compenser la réduction des indemnités de la Sécurité sociale. Un décret, attendu dans les semaines à venir, devra préciser les modalités de cette compensation.
Une disposition pour faire baisser le déficit public
La baisse des indemnités journalières vise à à ramener le déficit public à un taux compris entre 5 et 5,5 % du PIB pour 2025 contre 6,1 % aujourd’hui.
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