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Retraite des pharmaciens titulaires : 4 pistes pour une réforme
Pour améliorer la retraite des pharmaciens titulaires quatre pistes de réflexions sont envisagées. Elles sont actuellement étudiées par les pouvoirs publics et les représentants de la profession.
« Notre mode de cotisation est aujourd’hui dépassé. Il a été pensé à une époque où les pharmaciens titulaires, dans leur grande majorité, exerçaient en nom propre et étaient imposés à l’impôt sur le revenu (IR). Aujourd’hui, un très grand nombre d’entre eux est en société. Beaucoup préfèrent limiter leurs revenus techniques, sur lesquels nous appelons leurs cotisations, afin de privilégier la remontée de dividendes vers une holding, qui ne sont pas soumis à cotisations sociales. Mais une fois arrivés à l’âge de la retraite, comme ils n’ont pas cotisé à la hauteur de leurs revenus réels, et sur une durée moyenne qui n’est que de 29 ans, au lieu des 42 fixés par la réforme, la pension moyenne que nous délivrons est de 1 860 € par mois, ce qui n’est pas à la hauteur des attentes des pharmaciens libéraux. », confie Philippe Berthelot, le président de la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP)
Quatre pistes de réflexion envisagées pour réformer
Pour améliorer le montant des pensions, la CAVP travaille sur quatre hypothèses qui ont été soumises aux pouvoirs publics et aux représentants de la profession. « La première consisterait à offrir la possibilité aux pharmaciens de cotiser dans la classe de capitalisation immédiatement supérieure à celle dans laquelle ils cotisent actuellement. La deuxième impliquerait de modifier complètement la structure de l’assiette de cotisations en y intégrant l’ensemble des dividendes. La troisième inverserait la logique actuelle en plaçant d’office tous les affiliés en classe 13 (17 680 €). Chaque pharmacien ayant la possibilité de demander une réduction en fonction de son revenu professionnel. Ce système permettrait à ceux qui veulent se constituer une retraite plus importante de cotiser au-delà de ce qu’ils devraient théoriquement verser. La quatrième option serait de revoir les barèmes, en fixant dès la classe 3 (7 280 €) des plafonds plus importants. Les deux dernières hypothèses ont les faveurs du conseil d’administration de la CAVP car elles se révèlent les plus simples à mettre en œuvre. L’objectif étant d’atteindre une pension moyenne comprise entre 2 000 et 2 500 €. », souligne Philippe Berthelot.
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