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La retraite si je veux !
Ils ont plus de 65 ans et pourtant ils continuent à faire du comptoir par ce qu’ils aiment ça. Avec l’arrivée des baby-boomers à l’âge de la retraite, le monde du travail redécouvre les valeurs de l’expérience et renoue avec les seniors. Témoignages.
La France aime à cultiver les paradoxes. « Nous disposons de l’espérance de vie la plus longue en bonne santé et nous sommes le pays où l’on s’arrête de travailler le plus tôt », constate Joëlle Imbert, directrice associée de l’agence de consultants If Consulting. Résultat : la catégorie des seniors commence à 50 ans. Car la France a fait depuis plus de vingt ans le choix de la mise à la retraite anticipée pour tenter de résorber le chômage. Celle-ci a dès lors été accueillie comme un soulagement par les seniors, face à une société qui les accuse de « prendre le travail des jeunes » et un monde du travail qui ne fait plus rien pour eux. « Les entreprises ont un fort a priori contre les seniors, constate Nadine Rohm, directrice du développement chez Bernard Brunhes Consultants. Il faut dire que nous sommes dans un environnement professionnel où règnent la politique de rémunération et la capacité à s’adapter aux nouvelles structures. »
35 % des 55-65 ans sont en activité.
Pourtant, l’année 2005 pourrait marquer la fin d’une époque, celle du « gaspillage des quinquas », selon Jean-Marie Peretti. La crise économique et des courbes démographiques vieillissantes font en effet regagner du galon aux seniors. Mais si les pays anglo-saxons et certains de nos voisins européens du Nord se penchent sur la question depuis une bonne dizaine d’années, la France s’ouvre à peine au problème. Seulement 35 % de ses 55-65 ans sont en activité alors que les objectifs européens sont fixés à 70 %. Aux Etats Unis, 30 % des revenus des 65-70 ans proviennent d’une activité salariée.
Les baby-boomers français commencent tout juste à s’interroger sur leur volonté ou non de partir à la retraite et, comme le souligne Nadine Rohm, « les départs massifs ne sont pas encore vécus comme une perte sèche dans l’entreprise ». Pourtant, s’ils ne prennent pas la précaution d’identifier leurs compétences critiques, certains secteurs (banques, assurances, bâtiment…) vont brusquement se retroukver dépossédés. « L’équilibre de l’entreprise repose sur trois piliers : le savoir, le savoir-faire et le savoir-être », rappelle Joëlle Imbert. Elle souligne aussi la confusion qui persiste encore entre nécessité de connaissance technique et expertise du métier. Or, c’est ce dernier point qui constitue la principale valeur ajoutée du senior. « Les seniors ont une compréhension des mécanismes de l’entreprise, une maîtrise de l’environnement dans lequel elle évolue dont ne disposent pas les jeunes, ajoute Nadine Rohm. Et c’est à l’entreprise de découvrir l’expertise du senior et non au senior de devenir généraliste. » Mais la consultante insiste également sur le fait qu’il faut éviter de « parquer » les générations et qu’il est nécessaire de leur trouver un réel positionnement. Pour Jean-Marie Peretti, le senior trouve toute sa place dans un rôle de tuteur afin de favoriser l’intégration des juniors. En quelque sorte, il retrouve le rôle de relais qui reproduit le rôle social des anciens.
La France assouplit la loi sur le cumul d’un emploi et d’une retraite.
Plus le domaine d’activité s’éloigne de la production et se rapproche du service ou des métiers de contact, plus le mouvement est prompt à se mettre en place. « Les entreprises découvrent que les seniors sont d’autant plus intéressants que les clients vieillissent », souligne Jean-Marie Peretti. « Il n’y a rien de mieux qu’un senior pour comprendre un autre senior », résume, à regret, Joëlle Imbert en pointant l’écart qui se creuse entre les différentes générations et la nécessité d’un effet miroir.
C’est ainsi que des enseignes comme Grand Optical et Grand Audition (voir p. 20) ou des compagnies d’assurance telle Axa marquent un regain d’intérêt pour les seniors au point de mener des campagnes de recrutement spécifiques. Mais ces sociétés font encore figure d’exception, même si certaines prennent soin de la santé de leurs salariés en surveillant leur poids ou en favorisant l’activité physique, allant parfois jusqu’à proposer un bilan de mi-parcours ou de mi-temps de carrière aux salariés de 45 ans. « Actuellement, on trouve essentiellement des seniors là où il y a des problèmes de recrutement », constate Jean-Marie Peretti.
Pour favoriser le travail des seniors, la loi sur le cumul d’un emploi et d’une retraite a été assouplie (voir p. 16). Mais Nadine Rohm juge cet interventionnisme de l’Etat insuffisant. Elle lui préfère la flexibilité du temps de travail et le développement du temps partiel, deux points pour lesquels « les esprits ne sont pas prêts ». Enfin, toujours selon Nadine Rohm, l’exemple doit venir des entreprises qui tentent l’expérience. Pourquoi ne viendrait-il pas de l’officine où, d’après les témoignages, la pratique a pris de l’avance sur la contrainte…
Que dit la loi
Depuis le 1er janvier 2005:
– Pour les retraites prenant effet à partir du 1er/01/04, il est possible de reprendre une activité salariée et de la cumuler avec vos retraites de salarié.
– Si vous reprenez chez votre dernier employeur, vous devez observer un délai de 6 mois entre le départ effectif à la retraite et la reprise d’activité.
– Aucun délai n’est imposé chez un autre employeur.
– Le cumul retraites + nouveau salaire ne doit pas dépasser, au total, la moyenne des trois derniers salaires. Cette limite s’applique aux revenus bruts perçus à partir du 1er/01/05. Au-delà, le paiement de votre retraite sera suspendu pendant la durée du cumul.
– Toute reprise d’activité salariée doit être signalée à sa caisse de retraite au plus tard dans le mois suivant la reprise.
Jacqueline Gavini, 83 ans
– Avec ses fines rides dessinées sur un teint de pêche et de beaux yeux bleus rieurs, cette joyeuse et coquette octogénaire ne fait vraiment pas son âge. A 83 ans, Jacqueline Gavini n’est toujours pas décidée à rendre sa blouse blanche. « On verra l’année prochaine… », répond-elle invariablement depuis des années à ses quatre enfants qui aimeraient la voir, au moins, lever un peu le pied.
Pas question pour l’instant. Jacqueline continue à exercer à temps plein, cinq jours et demi par semaine, comme toujours depuis 63 années. Tout au plus a-t-elle consenti, il y a une dizaine d’années, à laisser les gardes à son fils qui travaille à ses côtés depuis 1985. Inspecteur des impôts, son fils aîné prendra certainement sa retraite avant elle, dans deux ans… Exercer à mi-temps ne conviendrait pas à Jacqueline. « Si j’arrivais l’après-midi, je ne saurais pas ce qui s’est passé le matin et il faut quelqu’un qui tienne bien l’équipe », justifie-t-elle en responsable plutôt autoritaire d’une équipe de deux adjoints et deux préparateurs.
Sétoise, diplômée de la faculté de Montpellier à 20 ans, Jacqueline a commencé à travailler dans une petite officine de l’arrière-pays héraultais avant de s’installer à Pérols, en 1949, bourgade aux portes de Montpellier qui ne comptait alors que 900 habitants contre 8 000 aujourd’hui. « Cette pharmacie, c’est mon bébé, je ne peux pas me résoudre à la vendre, explique-t-elle. J’ai tiré la langue pendant longtemps, mais maintenant ce n’est vraiment pas par nécessité financière que je continue à travailler. J’ai plaisir à rester au contact de ma clientèle, des gens que je connais bien, que j’aime beaucoup et qui me racontent leurs petites histoires. Je suis accro à ma pharmacie, voilà tout. » Car, en plus, elle parle jeune cette grand-mère de huit petits-enfants et déjà quatre fois arrière-grand-mère ! Et elle fume ! Une dizaine de cigarettes quotidiennes, avoue-t-elle… « Elle n’est jamais malade et nous ne sommes pas des consommateurs de médicaments dans la famille », confie son fils Christophe, également pharmacien.
Jacqueline détiendrait-elle quelques secrets de jouvence ? Pas vraiment, plutôt un bon héritage génétique : une mère décédée à 94 ans, une tante à 102 ans et une cousine à 96 ans. Ah si, tout de même : « Je lis, je jardine beaucoup et je promène mon chien tous les jours. » Il n’y a pas que le travail et la pharmacie qui conservent…
Gérard Boucher, 69 ans
– Gérard Boucher a fêté ses 69 ans le mois dernier. Titulaire de la Pharmacie des Bois de Groslay à Drancy (Seine-Saint-Denis), il avait l’intention de s’arrêter à 65 ans. « L’intérêt de l’exercice en association et l’engagement syndical ont fait que j’ai continué, explique-t-il. Je voulais attendre aussi que le fils de mon associée, qui se destine à l’officine, avance dans ses études. Il est aujourd’hui en 5e année ». En quarante et une années de comptoir, Gérard Boucher a connu l’officine rurale, celle de centre commercial et celle de quartier. Aujourd’hui, il déplore « la dégradation de la profession. Nous sommes devenus des larbins de l’administration. C’est pourtant un métier passionnant, avec un contact humain et un rôle primordial dans la société ».
Finalement, Gérard a décidé il y a deux mois de prendre une retraite méritée. Il a passé la main à son associée qu’il a d’abord connue comme stagiaire. Pas question pour autant d’occuper ses journées à la pêche à la ligne. Gérard reste de bon conseil pour les démarches syndicales et, de temps à autre, il passe à la pharmacie « pour donner un petit coup de main ».
Jean Collin, 76 ans
Après cinquante-trois années d’exercice à Vincey, dans les Vosges, Jean Collin a décidé de raccrocher sa blouse le 1er avril dernier, à l’âge de 76 ans. « Je me suis installé à 25 ans dans cette pharmacie que je viens de transmettre à ma petite-fille, Caroline, qui a soutenu sa thèse en septembre dernier et qui s’associe avec son futur mari, Thomas Boiteux, raconte le nouveau retraité. Mais si j’ai attendu onze années avant de m’arrêter, ce n’est certainement pas pour permettre à ma petite-fille se s’installer, c’est par amour de mon métier. »
Une motivation avouée qui dissimule mal la crainte de rester inactif. Pourtant, Jean Collin ne manquera pas d’occupation puisqu’il est encore au conseil de surveillance de la CERP Lorraine. En outre, il préside toujours aux destinées d’une association lorraine de formation professionnelle continue et assure la vice-présidence nationale de l’UTIP. Ce n’est pas encore demain qu’il aura le temps de planter des rosiers.
Michel Auloge, 67 ans
A 67 ans, Michel Auloge n’a pas l’intention de fermer définitivement la porte de sa pharmacie de Cattenom, en Moselle, où il s’est installé en 1969. Né dans la Marne, il fait ses études de pharmacie à Reims et Nancy, avant de s’établit près de Thionville. Aujourd’hui, il est associé avec Hélène, une de ses trois filles. C’est cette transmission d’entreprise qui le motive à rester encore en activité. « Ainsi, je passerai le relais dans de bonnes conditions. Et je seconde ma fille qui peut de cette façon se dispenser d’employer un pharmacien assistant », explique Michel, qui assure par ailleurs la vice-présidence du conseil régional de l’Ordre.
Pierre Rivière, 75 ans
Trois à quatre heures de présence par jour à l’officine, matin ou après-midi. Depuis dix ans, c’est le régime de « pharmacien honoraire, retraité bénévole » auquel est passé Pierre Rivière, 75 ans. « Je ne me vois pas rester chez moi enfoncé dans un fauteuil, confie cet ancien président du syndicat départemental et responsable de l’UTIP dans l’Aude. Je n’ai pas perdu l’intérêt pour le métier et je continue à travailler pour donner un coup de main et voir du monde, tailler des bavettes avec des gens que j’aime bien et me tenir au courant des nouvelles locales. »
A Limoux, la Pharmacie Rivière est bien placée pour cela, au coeur de la cité, sous des arcades séculaires. Cette officine plus que centenaire, Pierre Rivière l’a tenue quarante ans avant de la céder à ses fils, l’un pharmacien aujourd’hui titulaire, l’autre préparateur. « J’ai gardé une partie des commandes directes, je m’occupe des factures et des salaires, mais pas de l’administratif, trop fastidieux et inintéressant. Quand il y a du monde, je suis aussi un peu au comptoir, mais je ne sers que des ordonnances courtes et simples. »
Et puis, il lui faut garder un peu de temps pour lire la presse professionnelle, pour le bénéfice de toute l’équipe. Pierre Rivière a arrêté le ski l’an dernier (« Même si je skiais «à la papa», je commençais à avoir peur d’une fracture »), mais pas question pour lui de se passer de boire deux verres de vin rouge par jour ni de prendre le chemin de l’officine. « Et tant que je serai bien, je continuerai… »
Claude Bentolila, 70 ans
Soixante heures par semaine, gardes en plus. A 70 ans, Claude Bentolila exerce encore comme il l’a toujours fait. D’abord en Algérie, de 1963 à 1975, puis à Saint-Gilles (Gard) où la Pharmacie moderne n’est peut-être pas prête de changer de titulaire : « Quand j’aurai un problème de santé sérieux, j’envisagerai probablement de m’arrêter, avance Claude prudemment. Pour le moment, il m’est toujours aussi agréable de travailler. Je connais deux activités équilibrantes dans la vie : le sport et le travail. »
Ce que Claude apprécie le plus dans le métier, c’est le comptoir. Pour le reste, il délègue l’essentiel de la gestion à son épouse et une grande partie des tâches administratives à un adjoint. « Même si je regrette un peu l’exercice de la pharmacie tel que je l’ai connu il y a quarante ans, avoue-t-il, beaucoup moins tourné vers le commercial. Je continue parce que j’aime travailler. En prenant de l’âge, je me rends compte que le travail est une façon d’exister : les gens vous reconnaissent dans la rue, vous saluent. Je ne suis pas encore prêt à renoncer à tout ça. »
Geneviève Mejdali, 68 ans
« Ce sera un choc de m’arrêter. En principe, c’est pour fin septembre. » Titulaire depuis 1972 d’une pharmacie de quartier à Perpignan, Geneviève Mejdali, 68 ans, va mettre un terme à 44 années de vie professionnelle en cédant son l’officine à son fils, avec qui elle est associée depuis vingt ans.
« L’officine va passer d’un statut de SNC à celui de SELA. Je ne pourrai plus travailler, cette forme de société ne me le permettant pas. Quand j’étais plus jeune, je me moquais de consoeurs et confrères qui exerçaient encore malgré leur âge. Mais, finalement, cela aura aussi été mon cas. Continuer à travailler, ça conserve. » Cardiologue à la retraite depuis dix ans, son mari aurait souhaité voir son épouse cesser son activité plus tôt. « Ces cinq ou six dernières années, j’ai tout de même ralenti le rythme en travaillant surtout le matin, indique Geneviève Mejdali. Pas pour des raisons financières, mais simplement par plaisir. Vraiment, prendre ma retraite, ça me pèse… »
Pierre Sarcos, 68 ans
A 68 ans, Pierre Sarcos cumule encore « sans problème » sa vie professionnelle et sa charge d’élu. Il passe au moins huit heures par jour à l’officine, du mardi au samedi, et quelques autres à la mairie toute proche ainsi qu’au conseil général. Conseiller municipal de la ville de Carcassonne depuis 1983, chargé des affaires du commerce en centre-ville, il est aussi conseiller général depuis douze ans, membre de cinq commissions.
« Je suis en bonne santé et je ne me sens pas vieux. La mairie est à 100 mètres de la pharmacie et, comme je suis dans l’opposition, le conseil général ne me prend pas beaucoup de temps. Je continue à exercer car il me serait désagréable de changer ma vie, explique Pierre. C’est important pour un élu, cela me permet de rester plus au contact des gens que si j’avais déjà mis un terme à ma vie professionnelle. »
Chaque matin depuis 1966, Pierre Sarcos fait l’ouverture de l’officine, comme son père et son grand-père avant lui. Il y partage ensuite son temps entre comptoir et gestion. « Pour moi, la pharmacie a plus été une « maladie héréditaire » qu’une vocation. Mais j’aime mon métier et je suis d’autant plus attaché à cette pharmacie qu’il n’y aura pas de quatrième génération de pharmacien Sarcos. » Son épouse à beau l’y inciter parfois, Pierre n’est pas encore décidé à prendre sa retraite : « Je pense aller au moins jusqu’aux prochaines élections municipales, dans trois ans. Après, on verra, mais je ne me suis pas fixé de limite d’âge pour arrêter de travailler. De toute façon, je ne me suis jamais laissé dévorer par l’officine et j’ai toujours su déléguer. »
Robert Fauron, 74 ans
« Dans notre profession, l’âge n’est pas un critère », affirme Robert Fauron, qui, en obtenant son diplôme à 23 ans et 1 mois, est devenu le plus jeune pharmacien de France en 1953. A 74 ans, il n’a rien a envier à ses collègue quadragénaires tant il est enthousiaste lorsqu’il parle de son métier. Robert Fauron a travaillé dans plusieurs officines pendant 9 ans, notamment en Afrique, avant de s’installer à Neuilly-sur-Marne (Seine Saint-Denis). En septembre prochain, cela fera 40 ans qu’il est titulaire de la Grande Pharmacie des Jonquilles. « Avant, nous avions un rôle de conseil très important, nous faisions beaucoup de préparations. Et puis, petit à petit, on a perdu ce rôle. Certains ont même songé à nous remplacer par des machines qui distribueraient les médicaments. Cela ne s’est pas fait mais nous sommes maintenant entre le conseil à outrance et la machine », remarque Robert.
Sa motivation ? Le contact avec la clientèle. « Je ne vais pas me faire que des amis, rigole-t-il, mais pour le médicament, on peut se passer de médecins mais pas de pharmacien. Quand un patient n’est pas content, c’est au pharmacien qu’il se plaint. Nous avons ce retour que n’a pas le médecin. »
Selon Robert Fauron, la clientèle aussi a changé ces dernières décennies. « Il y a une vulgarisation médicale qui parfois vire à la désinformation, ce qui fait que les gens ont des idées arrêtées sur les médicaments », déplore-t-il. Alors pourquoi continuer ? « Pour mes clients, pour s’occuper d’eux. Les gens viennent chercher du contact, des conseils. » Ce plaisir, Robert Fauron tente de le transmettre dès qu’il le peut : « Chaque fois que j’ai aidé un jeune pharmacien à s’installer, je lui ai dit il n’y a pas que le tiroir-caisse dans ce métier, qu’il y a aussi l’écoute de la clientèle, tout aussi valorisante. » Et le pharmacien de se réjouir : « J’ai toujours dix, vingt voire cinquante personnes par an qui me remercient. Sans compter ceux qui aimeraient le faire et qui ne le font pas… » Pour le moment, Robert Fauron n’a pas l’intention de prendre sa retraite : « C’est important qu’il y ait des pharmaciens âgés, nous avons une expérience inégalable. Nous nous améliorons petit à petit, l’âge n’est pas un critère négatif. »
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