- Accueil ›
- Législation ›
- Droit du travail ›
- Retraite ›
- « Faites-nous espérer »
« Faites-nous espérer »
Je suis actuellement dans ma dernière année d’études et cela fait presque 5 ans que je lis votre revue. C’est une phrase d’Olivier Rozaire [courrier « Think different » paru dans Le Moniteur du 3 novembre dernier], ayant peur de ne pas aller jusqu’à la retraite malgré ses 32 ans, qui me fait réagir. En effet, dans quelques mois, je sortirai de 6 années d’études difficiles, manquant résolument d’attrait et peu tournées vers la pratique du médicament, avec énormément d’interrogations. Pourquoi l’amphi de première année se vide-t-il ainsi ? Les campagnes de publicité montrant des pharmaciens dévalorisent-elles notre image ? Pourquoi sommes-nous « seuls » responsables du trou de la Sécu alors que l’on représente 16 % des dépenses ? Les salaires d’adjoints, et non plus d’assistants, ne sont pas à la hauteur de nos espérances après 6 ans d’études. Mais comment en vouloir à l’employeur devant l’énormité des charges patronales ?
Après avoir réussi à trouver le million de francs nécessaire à l’apport, il faut être très courageux pour se lancer dans un achat devant l’incertitude du moment où chaque acte sur la marge met en difficulté des confrères. Mais comment en vouloir au confrère partant en retraite de faire payer aussi cher son officine au vu de la retraite qu’il touchera comme tout commerçant ?
Vous me direz qu’il existe aujourd’hui la possibilité de créer des SEL. Mais s’il faut vivre un premier emprunt de 12 ans pour obtenir 51 % et recommencer ensuite 12 ans pour les 49 % restants ; non merci. Alors pourquoi pas la création de holdings ? Mais, à quoi servira la loi de répartition géographique des officines et le service de proximité ? Si je n’avais pas l’amour de ce métier, il y a longtemps que j’aurais fait autre chose.
Alors, arrêtons la bagarre entre syndicats et unissez-vous derrière une seule cause : faire retrouver sa place d’acteur de santé incontournable au pharmacien. Faites en sorte que chaque pharmacien ne se dise plus « Que va-t-il nous tomber encore dessus ? », mais qu’il se dise « Enfin je vais pouvoir passer plus de temps avec mes patients et délaisser un peu l’administratif et la gestion ». […]
- [VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »
- [VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin
- [VIDÉO] Négociations, augmentations, ancienneté… Tout savoir sur les salaires à l’officine
- [VIDÉO] 3 questions à Patrice Marteil, responsable des partenariats Interfimo
- [VIDÉO] Quand vas-tu mettre des paillettes dans ma trésorerie, toi le comptable ?
![[VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/03/bonnefoy-dpc-680x320.png)
![[VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/03/grollaud-sans-680x320.png)