« Ne plus être perçus comme un collecteur de fonds »

Nous ne nions pas les problèmes que nous avons connus, mais nous sommes à la sortie du tunnel, assure Gérard Quévillon, président du Régime social des indépendants (RSI), à l’occasion d’un point presse annuel qui s’est déroulé le 25 février dernier. Pour le directeur général du RSI, Stéphane Seiller, les mises en cause récentes, en particulier du mouvement de contestation « Sauvons nos entreprises » – lequel appelle d’ailleurs à une manifestation le 9 mars à Paris –, sont même « injustes ». Le nombre de réclamations des artisans et commerçants baisse, assure le RSI: 2 330 par mois en 2014 (- 11 % vs 2013). Quant à l’appel téléphonique, le RSI admet des défaillances liées au recours partiel à des sous-traitants : « Nous négocions avec nos tutelles pour le réintégrer. »

Au chapitre des bonnes nouvelles, le RSI a rappelé que près de 90 % des cotisants allaient voir leurs cotisations baisser de 3 % en 2015. Et les 750 000 chefs d’entreprise aux revenus les plus faibles vont voir leur cotisation forfaitaire annuelle baisser de près de 600 euros. Côté qualité de service, le RSI développe la dématérialisation : 750 000 comptes en ligne ont été ouverts par des chefs d’entreprise, 150 000 par des experts-comptables. Ces comptes en ligne permettent également aux chefs d’entreprise de demander un délai de paiement en cas de difficulté. 300 000 ont été accordés en 2014.

Dernière amélioration : les cotisations provisionnelles se calculent désormais sur l’année n-1, au lieu de l’année n-2, pour une « parfaite visibilité ». « Nous ne voulons plus être perçus comme des collecteurs de fonds, explique Gérard Quévillon, mais comme un organisme au service de ses adhérents. »