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Ne pas mettre à jour l’évaluation des risques expose à des risques

Publié le 2 avril 2022
Par Francois Pouzaud
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Tout employeur a l’obligation d’identifier et d’évaluer les risques éventuels, de les répertorier dans le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) et de prendre les mesures nécessaires afin d’assurer la sécurité et de protéger la santé de ses salariés.

Depuis le 31 mars 2022, la réglementation a évolué. L’employeur doit être en mesure d’assurer la traçabilité collective de ces expositions. A cet effet, il est tenu de transcrire et de mettre à jour dans le DUERP les résultats de l’évaluation des risques. Ceux-ci doivent déboucher sur des actions de prévention différentes selon l’effectif de l’entreprise.

Ainsi, pour les entreprises de moins de 50 salariés, il incombe de définir des actions de prévention des risques repérés (l’utilisation d’un téléphone portable, la position debout prolongée, la chute du fait d’un sol glissant ou d’un escalier mal éclairé, le port de charges, etc.). Cette liste doit être consignée dans le DUERP, qu’il convient de communiquer à l’ensemble des salariés.

Dorénavant, dans les entreprises d’au moins 11 salariés, le comité social et économique (CSE) doit être consulté lors de l’élaboration du DUERP et de ses mises à jour. De même, le ou les salariés désignés par l’employeur – s’ils l’ont été – afin de l’aider dans le cadre des activités de protection et de prévention des risques professionnels de l’entreprise et le service de prévention et de santé au travail auquel l’employeur adhère, voire des spécialistes en prévention des risques professionnels, pourront apporter leur concours à l’évaluation des risques dans l’entreprise.

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