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L’APLUS lance l’idée de la vignette à taux zéro

Publié le 9 février 2008
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Il nous semble possible de confier la gestion du petit risque aux pharmaciens, d’identifier les pathologies bénignes pouvant être inscrites au registre de l’activité pharmaceutique et de constituer une série d’actes inscrits à la nomenclature, reconnus et remboursables par l’Assurance maladie obligatoire à un taux qu’elle définira, et qui, par la même procédure de validation des FSE, permettra la prise en charge des produits dispensés par les organismes de complémentarité et/ou leur défiscalisation (au choix de chaque citoyen) », écrit Pascal Chassin, président du syndicat APLUS dans un long courrier intitulé « Les propositions de l’APLUS et ses attentes ».

Prix maximum garanti

Oui, mais à quel prix ? Pascal Chassin propose que la profession « s’engage unanimement et officiellement dans une politique volontariste de modération de marge, par rapport à un prix industriel libre, mais sans remise ». Un bon moyen, selon lui, d’obtenir un prix maximum garanti pour tous les patients et assureurs complémentaires. Autre avantage du principe : l’impossibilité pour la DGCCRF ou même l’Europe de considérer cette mesure comme anticoncurrentielle, « puisque seule la fixation d’un prix minimum entre dans ce registre réglementaire ». Et Pascal Chassin de souhaiter que tous les médicaments concernés par ces pathologies soient munis d’une vignette à taux zéro pour faciliter le repérage d’une prise en charge potentielle.

Dans son raisonnement, cela pourrait s’accompagner de la mise en place d’« honoraires de prestation pharmaceutique » qui, déterminés dans le cadre conventionnel avec l’Assurance maladie, seraient non seulement un gage de qualité mais aussi le sésame pour la prise en charge par les complémentaires des médicaments dispensés dans ce cadre.

Informer la population

Pascal Chassin déplore aussi le manque de reconnaissance des qualifications des pharmaciens, propice selon lui à réduire l’impact de leur persuasion sur le public. Citant l’exemple de la nutrition, il juge normal que les pharmaciens, au même titre que les autres professionnels de santé, soient impliqués dans des actions d’information collectives (école, entreprises…) et individuelles (consultations…).

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