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Trois questions à… Pierre Crouchet
Vous venez de faire paraître un ouvrage sur « La dispensation du médicament vétérinaire en France ». Qu’est-ce qui en a motivé la rédaction ?
La décision de réaliser un ouvrage de synthèse documenté sur ce thème remonte à près de deux ans. Face à ce dossier complexe, qui concerne différents intervenants et ministères de tutelle, il est apparu indispensable aux yeux de l’APR et de la Fédération, qui éditent conjointement cet ouvrage, de disposer d’un état des lieux de référence. Ce travail va maintenant servir de base de discussion avec nos instances politiques et gouvernementales et permettra de mieux défendre les arguments de la profession.
Certains responsables de syndicats de vétérinaires dénoncent dans cet ouvrage des arrière-pensées corporatistes… Que répondez-vous à ces critiques ?
Vincent Ramon (1) et moi-même avons supervisé la rédaction de cet ouvrage qui se veut objectif et sans parti pris. Nous n’avons pas cherché à stigmatiser les erreurs des autres ni à faire un instrument de défense syndicale. Seule, la conclusion sur le rôle que peut jouer le pharmacien dans l’avenir a une connotation politique.
Cet ouvrage sera présenté et offert à tous les participants en ouverture du congrès d’Arcachon. Il est important que nos confrères appréhendent la distribution du médicament vétérinaire dans son ensemble et ses enjeux, sans se focaliser sur la seule problématique de la dispensation aux animaux de rente qui pèse 30 % du marché du médicament vétérinaire à l’officine, lui-même représentant 10 % du marché total.
Existe-t-il un rapport entre ce travail de synthèse et la mission interministérielle IGAS/IGA (2) ?
Aucun. Cette mission interministérielle santé/agriculture que nous avons longtemps réclamée a consisté également à faire un état des lieux des problèmes. La profession a été auditionnée par les inspecteurs de l’IGAS, de l’IGA et de la DSV, mais ce, bien avant la parution du livre. A ce jour, nous ne savons pas si le rapport de cette mission a été remis au ministre et si la profession pourra y avoir accès.
(1) vice-président de l’APR, ancien président du SNPVO absorbé par l’APR en janvier 2002
(2) : IGAS : inspection générale des affaires sociales ; IGA : inspection générale de l’alimentation.
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