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Paxlovid : la dispensation conditionnelle assouplie
Un texte publié au Journal Officiel du 10 décembre 2022 permet aux médecins de prescrire l’antiviral Paxlovid (nirmatrelvir+ritonavir) dans le cadre d’une ordonnance de dispensation conditionnelle dont la durée de validité est étendue.
L’ordonnance doit comporter la mention suivante : « si test antigénique ou PCR positif sous cinq jours suivant l’apparition des premiers symptômes ». Elle peut être remise au patient même en l’absence de toute infection ou symptôme d’infection par le Sars-CoV-2, « notamment à l’occasion d’une visite de suivi », en particulier si le médecin identifie « un risque de difficulté d’accès à la prescription pour le patient » durant la période de validité de l’ordonnance de dispensation conditionnelle. Cette période de validité, indiquée par le médecin, peut désormais aller jusqu’à 3 mois mais la prescription doit tout de même être présentée au pharmacien « au maximum dans les cinq jours suivant la date d’apparition des premiers symptômes de Covid-19 ».
Compte tenu du délai qui peut s’écouler entre la prescription et la délivrance de Paxlovid, la dispensation de l’antiviral « est conditionnée à la confirmation par le patient au pharmacien de l’absence de modification de son état de santé et de l’absence de modification de la liste de ses traitements pris ». Dans le cas contraire, le patient doit consulter à nouveau un médecin.
De même, si le médecin a conditionné la délivrance de Paxlovid à des résultats d’analyses complémentaires comme la clairance de la créatinine, la dispensation par le pharmacien est subordonnée à l’absence d’évolution par rapport aux seuils mentionnés par le prescripteur.
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