Négociations conventionnelles : Nicolas Revel évoque trois pistes de rémunération à l’ordonnance

© Nicolas Revel évoque trois pistes d’honoraires à l’ordonnance - Kaveh Naamani

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Négociations conventionnelles : Nicolas Revel évoque trois pistes de rémunération à l’ordonnance

Publié le 9 mars 2017
Par Loan Tranthimy
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A la veille du salon PharmagoraPlus qui se déroulera du 11 au 12 mars à Paris, l’Assurance maladie et les deux syndicats représentatifs des pharmaciens (FSPF et USPO) se sont retrouvés pour une troisième séance de négociation le 9 mars.

L’Assurance maladie devait lors de cette réunion présenter les simulations des impacts financiers pour l’officine en fonction de chaque hypothèse de travail identifiée. Or ce ne fut pas le cas car les simulations n’étaient pas terminées, a reconnu Nicolas Revel lors d’un point de presse improvisé. Néanmoins, le directeur général de l’Union nationale des caisses primaires (Uncam) a rappelé les objectifs de cette réforme qui consistent à diversifier le mode de rémunération des pharmaciens. Parmi les pistes de travail, trois possibilités semblent être retenues pour les honoraires à l’ordonnance : honoraires compensatoires garantissant un minimum de rémunération au pharmacien en fonction de la valeur de la délivrance, honoraires selon les profils des patients et honoraires liés à la présence de certaines molécules sur l’ordonnance.

Cette dernière piste de travail a été proposée par l’Assurance maladie. Interrogé par Le Moniteur des pharmacies, Nicolas Revel
explique qu’une liste de molécules est en cours d’élaboration et concerne les pathologies lourdes et chroniques (diabète, hypertension…). « La délivrance de ces molécules demande une attention particulière de la part des pharmaciens », estime t-il.

Pour Nicolas Revel, ces pistes alternatives vont avoir des impacts différents sur l’économie officinale. « On va voir comment ces hypothèses se combinent puis nous chercherons une neutralité dans ce qui pourrait être la bascule de la marge vers ces éléments de rémunération alternatifs », dit-il.

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Dans un entretien accordé au Moniteur des pharmacies (N° 3164 du 18 février 2017), Nicolas Revel avait expliqué « qu’il reviendra à la négociation de définir le bon équilibre en veillant évidement à ce que l’impact de cette nouvelle évolution soit le plus neutre possible pour les officines quels que soient leur configuration, leur chiffre d’affaires, leur localisation…».