Les cinq ans à venir

Evidemment, tout le monde a les yeux rivés sur le 7 mai prochain et le second tour de l’élection présidentielle. Que cela ne nous empêche pas de tourner le regard vers la veille, le 6 mai donc, date à laquelle la convention pharmaceutique actuelle, commencée en 2012, prendra fin. A l’heure où nous nous apprêtons à boucler notre numéro de la semaine (mercredi 26 avril – 16 heures), on ne peut qu’être joueur en pariant sans certitude sur la signature d’un protocole d’accord de fin de négociation entre l’Assurance maladie et les syndicats. Dans cette hypothèse, nous repartirions pour un nouveau quinquennat.

En parallèle des deux événements sus-cités, nous venons d’apprendre que le gouvernement français a adressé à la Commission européenne un projet de décret pour limiter à 7 jours la durée de primoprescription des antibiotiques. En application d’un article (146) de la « Loi de modernisation de notre système de santé ». Un médecin souhaitant prescrire un antibiotique au-delà de 7 jours devra alors faire figurer la mention « prescription dérogatoire sur l’ordonnance ». Les Etats membres ont jusqu’au 26 juillet pour faire part de leurs éventuelles observations. Ce projet de décret ne serait-il pas la dernière marche avant d’entériner le principe de la dispensation à l’unité ? Et la première des cinq ans à venir.