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La substitution sous condition

Publié le 24 novembre 2007
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Nous continuerons à promouvoir le générique tant que nous y trouverons un intérêt. Si la marge arrière est supprimée, nous serons alors moins tentés de substituer. » La fédération des syndicats de pharmaciens de PACA et du Languedoc-Roussillon résume ainsi le courrier qu’elle a adressé aux directeurs de CPAM. Elle souhaite une intervention auprès de la CNAM et la modification de la Loi Dutreil pour défendre l’engagement des pharmaciens et les économies qu’ils font réaliser.

La CPAM porte-parole

Les remises arrière sur les génériques représentent un chiffre d’affaires non négligeable. Gilles Cazaux, directeur de la CPAM de Montpellier et coordonnateur de la gestion du risque, chargé d’animer la politique de régulation en Languedoc-Roussillon, a assuré qu’il se ferait le porte-parole de cette revendication : « Les pharmaciens peuvent nous aider à développer les bonnes pratiques. Je considère qu’ils ont un rôle important à jouer en santé publique sur le comportement de leurs clients, et qu’ils ne doivent pas être pénalisés. »

L’Assurance maladie devra donc trouver une formule pour valoriser leurs compétences, en les rémunérant par exemple. « L’annulation des remises arrière sur le générique n’est pas entérinée. La CNAM peut peser sur le ministère, et le manifeste rédigé par les syndicats de pharmaciens n’est pas inutile », considère Gilles Cazaux.

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