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Je dispense donc je suis

Publié le 1 septembre 2011
Par Christine Julien
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Bienvenue à tous les nouveaux préparateurs diplômés, comme Claire Bialecki, dont vous découvrirez le portrait dans le prochain Porphyre. Vous êtes nombreux à embrasser la carrière de préparateur en pharmacie. Je vous espère davantage motivés par le métier que par sa rémunération. Regardez, la grille des salaires montre une différence de 0,43 euro entre le taux horaire brut d’un coefficient 100 – celui d’une femme de ménage – et celui à 230 d’un préparateur débutant. Loin de moi l’idée de critiquer les revenus d’un technicien de surface qui exerce un métier pénible, mais lorsque l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) explique dans son rapport (voir p. 8) que la dispensation est « la mission fondamentale des officines », il est aisé de comprendre que dispenser sous-entend l’acquisition de compétences spécifiques. Or, depuis 2009, les titulaires ont pratiqué une politique de modération salariale en raison d’une baisse de leurs revenus, dixit l’Igas. Faisons le point : pas d’augmentation en juillet, pas de rôle pour vous dans les nouvelles missions de l’officine et un diplôme en mal de rénovation (voir p. 10). Il vous faudra encore beaucoup de motivation et de goût pour votre profession lors de cette rentrée… Heureusement, vos clients – et j’espère vos titulaires – savent apprécier vos compétences et vos qualités. Une reconnaissance de fait de votre rôle auprès des patients qui réconforte, n’est-ce pas ?

En attendant des jours meilleurs, portez-vous bien !

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