Honoraires : ces « bugs » qui persistent

Honoraires : ces « bugs » qui persistent

Publié le 26 janvier 2015
Par Matthieu Vandendriessche
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Frédéric Vallée, directeur du développement de la société PharmaVitale, a expliqué dans Le Moniteur des pharmacies du 24 janvier le bug informatique survenu le samedi 17 janvier chez les clients de la société concurrente Pharmagest Interactive (logiciel LGPI) par le fait que les éditeurs de logiciels font face aujourd’hui à des processus complexes et disposent de délais très courts pour procéder aux évolutions nécessaires.

Le bug du 17 janvier a porté sur la synchronisation des logiciels avec le fichier des prix du Comité économique des produits de santé (CEPS), devenue indispensable depuis la disparition des vignettes sur les boîtes de médicaments en juillet dernier.

Mais, indépendamment des logiciels, Frédéric Vallée a relevé d’autres couacs qui concernent cette fois les partenaires conventionnels de l’officine au sujet des honoraires de dispensation.

« Les dates entre le décret et la mise en application ayant été très courtes, les honoraires de dispensation ont été intégrés dans les logiciels en urgence », justifie le développeur.

Selon lui, des caisses d’assurance maladie ont rejeté les facturations comportant une exonération pour prévention, c’est-à-dire concernant des vaccins.

Certains dossiers ont également été rejetés par la couverture de la SNCF pour des ordonnances comportant des dates de prescription en 2014.

Par ailleurs, certains organismes autres que les CPAM n’ont pas intégré la possibilité de prendre en charge les honoraires pour ordonnance de plus de 5 médicaments.

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