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ESPAGNE : Copier n’est pas génériquer
La substitution par un générique est autorisée en Espagne à la double condition que le pharmacien ne détienne pas le produit initialement prescrit et que le patient donne son accord. Si le médecin prescrit en DCI, l’officinal peut également choisir la spécialité qu’il va délivrer. Dans ce cas, le pharmacien doit en rendre compte par écrit au dos de l’ordonnance. Enfin, si le prix du médicament prescrit par le médecin excède le prix remboursé par la caisse d’assurance maladie, le pharmacien (sauf interdiction expresse du médecin) doit substituer par un médicament moins cher. Si le patient refuse, il devra payer la différence.
En dépit de ces mesures incitatives, la substitution reste peu significative dans le pays et les génériques représentent moins de 2 % en volume comme en valeur du marché total des médicaments. Des chiffres particulièrement faibles qui résultent des particularités du marché ibérique. En effet, jusqu’en 1992, l’Espagne ne reconnaissait pas de brevets de protection pour les médicaments ! Résultat, une part substantielle du marché ibérique est constituée de copies réalisées avant la loi de 1992 sur la protection des brevets, laissant une part infime aux génériques « officiels ». En effet, les copies ne sont pas considérées comme des génériques… Et l’Espagne n’éprouve pas le besoin de développer ces derniers car le potentiel économique n’existe pratiquement pas.
Le mécanisme le plus efficace pour inciter les patients espagnols à consommer des médicaments de moindre coût est sans aucun doute le ticket modérateur car il peut atteindre 40 % du montant du médicament. Seulement voilà, les retraités qui composent la grande majorité des clients des pharmacies en sont exemptés !
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