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Dispensation à l’unité de l’amoxicilline : une facturation qui pose problème
Depuis les recommandations diffusées le 18 novembre par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et relayées par la Direction générale de la santé (DGS) pour faire face aux tensions d’approvisionnement en amoxicilline, c’est l’ébullition pour savoir comment facturer à l’unité cet antibiotique.
« En début d’année, les syndicats pharmaceutiques avaient annoncé qu’ils n’inciteraient pas les pharmaciens à la dispensation à l’unité. Ne souhaitant pas se mettre en porte-à-faux avec le Ségur du numérique en santé, les éditeurs des logiciels de gestions officinaux (LGO) n’ont pas initié de développements en ce sens. Dans l’urgence, il faut développer une solution et la diffuser sur les anciennes versions des LGO », expose David Derisbourg, responsable marketing LEO.
La solution à mettre en œuvre est la même que celle utilisée pour la dispensation à l’unité des médicaments stupéfiants. « Il faut créer une liste analogue pour les médicaments à base d’amoxicilline et un flag temporaire véhiculé par les bases de médicaments (Claude Bernard, Vidal, Thériaque…) indiquant que le pharmacien peut facturer à l’unité », explique-t-il.
Le pharmacien doit donc se rapprocher de son éditeur de LGO pour savoir si cette solution est opérationnelle. Selon les premières informations que nous avons recueillies, elle l’est pour Smart-RX, Visiopharm et Infosoft. La direction de Pharmagest annonce que la facturation à l’unité de l’amoxicilline est en cours de déploiement cette semaine sur les versions 2.15 et 2.20 du logiciel id./LGPI.
La sérialisation des boîtes d’antibiotiques dispensés à l’unité semble être moins problématique. Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), assure qu’il n’y a aucun problème en décommissionnant « à l’entrée », mais qu’il est impossible de décommissionner deux fois « à la sortie ». Valérian Ponsinet, président de la commission convention et systèmes d’information de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) conseille une alternative : « Une boîte entamée et décommissionnée est considérée comme ayant été délivrée une première fois, il faut donc saisir manuellement le code CIP pour pouvoir facturer les unités restantes. » Il ne voit pas non plus de difficultés à les délivrer et les facturer à un autre patient, la sérialisation étant au service de la traçabilité à la boîte.
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