- Accueil ›
- Législation ›
- Dispensation ›
- Dispensation à l’unité : Agnès Buzyn enfonce le clou

© La ministre de la Santé confirme la mise en place de la dispensation d’antibiotiques à l’unité - Capture d'écran You Tube
Dispensation à l’unité : Agnès Buzyn enfonce le clou
« Il y a aujourd’hui une incompréhension des Français, de beaucoup d’élus et de parlementaires sur la façon dont nous distribuons les médicaments et beaucoup depuis longtemps poussent à la dispensation à l’unité », indique Agnès Buzyn. Absente cette année à la Journée de l’Ordre national des pharmaciens, qui avait lieu en novembre, la ministre de la Santé s’est entretenue avec Carine Wolf-Thal, présidente de l’instance, au cours d’un échange diffusé le 20 décembre sur You Tube.
La présidente de l’Ordre souligne une disposition qui s’inscrit hors du champ de la santé, dans le projet de loi sur le gaspillage et l’écologie circulaire et qui ne présente « pas de garantie sur son impact environnemental », ni d’ailleurs au plan de la sécurité du patient. Pour la ministre de la Santé, en revanche, la dispensation à l’unité peut s’appliquer aux traitements courts, comme avec certains antibiotiques, conformément à l’amendement gouvernemental qui limite cette mesure à ces médicaments. La dispensation à l’unité a été adoptée en première lecture par les députés le 13 décembre.
Lors de cet échange d’une dizaine de minutes, Agnès Buzyn a évoqué d’autres sujets plus consensuels : la mise en place du pharmacien correspondant et des tests rapides d’orientation diagnostique (TROD). Elle se félicite de l’implication des officinaux dans les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) et dans la vaccination. La ministre indique avoir saisi la Haute Autorité de santé pour savoir à quels vaccins et à quels professionnels pourrait être élargi l’acte vaccinal. La réponse est attendue en 2020.
Par ailleurs, Agnès Buzyn souligne l’intérêt de l’outil DP-Ruptures, développé par l’Ordre des pharmaciens pour limiter les conséquences des ruptures d’approvisionnement. Toujours concernant le dossier pharmaceutique (DP), elle rappelle qu’au 1er janvier 2022, les assurés sociaux disposeront d’un espace numérique comprenant le dossier médical partagé (DMP), le DP, le dossier vaccinal et des applications individualisées.
- [VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »
- [VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin
- [VIDÉO] Négociations, augmentations, ancienneté… Tout savoir sur les salaires à l’officine
- [VIDÉO] 3 questions à Patrice Marteil, responsable des partenariats Interfimo
- [VIDÉO] Quand vas-tu mettre des paillettes dans ma trésorerie, toi le comptable ?

