Dispensation Réservé aux abonnés

DAD : la prime tombe à l’automne

Publié le 23 octobre 2021
Par Anne-Charlotte Navarro
Mettre en favori

Le premier bilan de la dispensation adaptée (DAD) après un an d’application, de juillet 2020 à juin 2021, est tombé. Sur un exercice impacté fortement par le confinement, les évolutions comparées entre les cinq dernières années de référence montrent une baisse de 1,6 % des volumes de ventes par an pour les 22 classes thérapeutiques concernées par la DAD (après corrections de certains facteurs comme les jours ouvrés, la tendance du marché, etc.). Malgré les 6,28 millions de DAD facturés par 16 480 officines, les objectifs de déclenchement de la prime ne sont pas atteints. En clair, « pharmaciens, on ne vous doit rien ! ». Pour ne pas écorner le dispositif, l’Assurance maladie a toutefois décidé de reverser aux pharmaciens 7,9 M€ sur les 17,6 M€ d’économies réalisées, ce qui porte le montant de l’intervention pharmaceutique (IP) à 1,25 € (la prime à verser par pharmacie étant égale à : montant de l’IP x nombre d’IP enregistrées).

L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), qui se félicite du nombre de pharmacies engagées dans la DAD, a toutefois calculé un montant d’économies supérieur (26,37 M€) et conteste donc les chiffres de l’Assurance maladie. « Nous demandons un DAD à 1,89 € et le reversement de 45 % des économies générées », annonce Gilles Bonnefond, porte-parole de l’USPO, en attente d’un arbitrage de l’Assurance maladie.

La prime DAD sera versée fin octobre ou début novembre.

Publicité