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Publié le 8 décembre 2007
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Jean-Luc MILLERET, La Motte-Servolex (Savoie)

Le déremboursement frappe fort sur les préparations homéopathiques. Plus de 300 souches viennent de passer à la trappe. Les médecins ne s’aventurent plus à prescrire des formulations complexes qu’ils remplacent par des unitaires toujours remboursés. Quant aux souches déremboursées, leur prix a été presque multiplié par quatre. Il n’est pas question que je prenne des risques à faire un tiers payant sur une préparation susceptible d’être rejetée. Cela devrait entraîner peu de réactions au sein de la clientèle qui est déjà habituée à voir les remboursements se dégrader.

Alain DELVIL, Vaulx-en-Velin (Rhône)

Lors de notre dernière réunion tripartite qui réunissait médecins, pharmaciens et CPAM, les médecins n’étaient même pas au courant des nouvelles mesures sur les préparations magistrales. Autre aberration, les préparations pédiatriques et en oncologie sont épargnées, mais celles destinées à des patients atteints de sclérose en plaques ou de psoriasis ne sont plus remboursées. A l’officine, lorsque la préparation magistrale est simple et qu’elle s’adresse à un client que l’on connaît, on pratique le tiers payant. Sinon, l’assuré règle.

Odile FINEZ, Orléans (Loiret)

Si le remboursement paraît litigieux, je fais payer le client en l’absence de précisions concernant la liste des préparations magistrales maintenues au remboursement. La prise en charge va être laissée à la libre appréciation des caisses. On a déjà vu cela par le passé : à certains endroits, elles remboursent, et à d’autres, pas. En attendant que le flou se dissipe, le mieux serait de mettre en place une période transitoire pendant laquelle le remboursement en tiers payant serait toléré.

Propos recueillis par François Pouzaud

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