5 étapes pour sécuriser la détention de stupéfiants à l’officine

© Getty Images - Des règles doivent être respectées pour sécuriser les stupéfiants à l'officine.

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5 étapes pour sécuriser la détention de stupéfiants à l’officine

Publié le 22 février 2025
Par Anne-Charlotte Navarro
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L’arrêté du 22 février 1990 fixe les règles que le titulaire doit respecter pour la possession de stupéfiants. Rappel des bonnes pratiques à suivre.

Étape 1 : identifier les molécules

L’annexe 1 de l’arrêté du 22 février 1990 établit la liste des substances classées comme stupéfiants qui doivent être stockées à part. En revanche, les molécules assimilées à des stupéfiants peuvent être rangées avec les autres médicaments.

Étape 2 : un coffre scellé dans le back-office

Les stupéfiants doivent être conservés dans des armoires ou locaux fermant à clé, fixés à une cloison, dans un endroit accessible uniquement aux membres de l’officine.

Étape 3 : un dispositif de rangement verrouillé entre chaque délivrance

Le coffre doit être fermé au moyen d’une serrure et muni d’un système d’alerte ou de sécurité renforcé contre toute tentative d’effraction.

Étape 4 : n’y ranger que les stupéfiants

L’article R. 5132-80 du Code de la santé publique impose que le coffre ne contienne que les substances classées comme stupéfiants. Il est interdit d’y ranger la caisse, les médicaments chers, etc.

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Étape 5 : signaler les vols sans délai

Après un vol, il faut prévenir la police, l’agence régionale de santé, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), ainsi que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) pour les médicaments vétérinaires. Cette règle vaut également pour les détournements. À défaut, la responsabilité du pharmacien est engagée.