L’essentiel à retenir sur les infections à méningocoques

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L’essentiel à retenir sur les infections à méningocoques

Publié le 10 décembre 2024 | modifié le 18 février 2025
Par Anne-Gaëlle Harlaut
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Retrouvez les informations clés du cahier Formation sur les infections à méningocoques.

Physiopathologie

Bactéries en cause : méningocoques (Neisseria meningitidis), de réservoir strictement humain, commensales de la cavité rhinopharyngée. Environ 10 % des portages sains dans la population générale. > 12 sérogroupes décrits dont les méningocoques A, B, C, W, X et Y, principalement impliqués dans la survenue d’infections invasives.

Transmission : uniquement interhumaine, par voie aérienne via les gouttelettes respiratoires et sécrétions rhinopharyngées. Nécessite un contact proche et prolongé.

Infections invasives :

  • Deux formes principales : méningites et méningococcémie aiguë (septicémie), parfois coexistantes. Possible complication immédiate par un purpura fulminans.
  • Rare mais grave : en moyenne 500 cas par an en France, recrudescence hivernale. Mortelles à 100 % sans traitement, 10 à 30 % avec traitement. Séquelles parfois lourdes dans plus de 20 % des cas.

2022- 2023 : un virage épidémiologique

  • Rebond des notifications d’IMM post crise Covid-19
  • Forte augmentation des infections à sérogroupes W et Y
  • Classe d’âge 15-24 ans initialement concernée par le rebond puis extension aux autres classes d’âge
  • Forte létalité des IIM liées au sérogroupe W, décès principalement observés chez les adultes

De nouvelles recommandations

En collaboration avec le Pr Muhamed-Kheir Taha, responsable de l’unité des infections bactériennes invasives et directeur du Centre national de référence des méningocoques de l’Institut Pasteur (Paris).

Article issu du cahier Formation du n°3538, paru le 30 novembre 2024.