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TESTEZ-VOUS
Avez-vous assimilé l’essentiel des informations scientifiques et pharmaceutiques parues dans Le Moniteur des pharmacies depuis le 23 avril 2016 ?
D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3125 du 23 avril 2016
LES ANTIDIABÉTIQUES ANALOGUES DU GLP1
1. Les analogues du GLP-1 appartiennent à une nouvelle classe d’antidiabétiques. Ils agissent :
a. en inhibant l’absorption intestinale du glucose
b. en mimant la voie des incrétines, hormones stimulant la sécrétion d’insuline
c. en inhibant la synthèse endogène de glucagon, substance hyperglycémiante
2. Ils sont indiqués dans le diabète de type 2 :
a. en première intention
b. uniquement en association avec la metformine
c. en dernière intention
3. Ils sont administrés :
a. par voie orale uniquement
b. par voie sous-cutanée uniquement
4. Parmi les principaux effets indésirables, on note :
a. une pancréatite
b. une éruption cutanée
c. des rhabdomyolyses
Réponses : 1 b. 2 c. 3 b. 4 a, b.
LA PELADE
Vrai ou faux ?
1 La pelade est une alopécie pouvant toucher toutes les zones pileuses et se manifestant par une ou plusieurs plaques rondes ou ovalaires.
2 La pelade est d’origine mycosique.
3 La perte de cheveux est définitive.
4 Le traitement est bien défini et repose sur l’application de minoxidil à 2 ou 5 % selon l’étendue des plaques.
Réponses : 1 vrai. 2 faux. Les causes sont multifactorielles : génétiques, mécanismes auto-immuns, stress. 3 faux. L’évolution est imprévisible mais le plus souvent la repousse est spontanée. 4 faux. Plusieurs options existent selon la gravité de la pelade : abstention thérapeutique, dermocorticoïdes locaux, puvathérapie, immunothérapie, corticoïdes per os, méthotrexate, minoxidil 5 %, prise en charge psychologique dans certains cas…
D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3126 du 30 avril 2016
STEOVESS
1. Steovess est une nouvelle spécialité d’acide alendronique (biphosphonate) indiquée dans l’ostéoporose postménopausique. Son innovation :
a. son administration est quotidienne
b. c’est une forme effervescente
c. la prise s’effectue au milieu du repas
2. Steovess permet :
a. de réduire le risque d’oubli
b. de limiter l’irritation œsophagienne
c. d’augmenter la biodisponibilité d’acide alendronique
3. Steovess doit être administré :
a. dès le lever avec un grand verre d’eau du robinet
b. au milieu d’un repas riche en graisses
c. au moins 30 minutes avant l’absorption des premiers aliments
Réponses : 1 b. 2 b. 3 a, c.
LES HUILES ESSENTIELLES À MONOTERPÉNOLS
1. Parmi ces alcools, lesquels sont des monoterpénols ?
a. linalol
b. thymol
c. géraniol
d. carvacrol
e. eugénol
f. menthol
2. Quelles sont les propriétés principales des HE à monoterpénols ?
a. anti-infectieuses à large spectre
b. anticoagulantes
c. veinotoniques
d. immunomodulatrices
3. Quel est le principal effet indésirable de l’HE de bois de rose, riche en linalol ?
a. dermocausticité
b. hépatotoxicité
c. spasme laryngé pouvant être à l’origine de troubles respiratoires graves
d. allergisant
4. Quel est le principal effet indésirable de l’HE de menthe poivrée, riche en menthol ?
a. dermocausticité
b. hépatotoxicité
c. spasme laryngé pouvant être à l’origine de troubles respiratoires graves
d. allergisant
Réponses : 1 a, c, f. 2 a, d. 3 d. 4 c.
D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3127 du 7 mai 2016
LA RUBÉOLE
Vrai ou faux ?
1 La rubéole est une infection bactérienne provoquée par Bordetella pertussis.
2 La rubéole est asymptomatique dans 50 % des cas.
3 Quand elle est symptomatique, les signes de la rubéole sont une éruption morbilliforme, une fièvre modérée, une conjonctivite ou des adénopathies, avec risques de complications articulaires.
4 Chez la femme enceinte, la rubéole peut provoquer des malformations et des troubles de développement du fœtus.
5 Chez l’enfant, le schéma vaccinal consiste en deux injections à 2 et 4 mois, puis un rappel à 11 mois.
6 La vaccination est recommandée chez les femmes enceintes non immunisées, au cours du premier trimestre de grossesse.
Réponses : 1 faux. La rubéole est une infection virale aiguë, contagieuse, provoquée par un Togavirus. 2 vrai. 3 vrai. 4 vrai. 5 faux. Le schéma vaccinal consiste en une 1re injection d’un vaccin (principalement trivalent ROR) à 12 mois, puis une 2e injection entre 16 et 18 mois. 6 faux. Le vaccin ROR est contre-indiqué au cours de la grossesse et doit être évité dans le mois qui précède la conception.
LES LAITS SOLAIRES TRÈS HAUTE PROTECTION (50+)
Parmi ces ingrédients cosmétiques indiqués sur le conditionnement, lesquels sont des filtres UV ?
a. tocopherol
b. ethylhexyle salicylate
c. xanthan gum
d. methylene bis-benzotriazolyl tetramethylbutylphenol
e. diethylhexyl butamidotriazone
f. pentylene glycol
Réponses : b, d, e.
« JE VOUDRAIS QUELQUE CHOSE CONTRE LES JAMBES LOURDES »
Qu’AURIEZ-VOUS RÉPONDU ?
Mme Jeanne, 65 ans, sous amlodipine, furosémide et fluindione :
– Avec ces chaleurs qui reviennent, mes jambes sont lourdes. Ce médicament, Ginkor Fort, semble tout indiqué.
– Je vous le déconseille fortement.
Pourquoi le pharmacien déconseille-t-il ce médicament à Mme Jeanne ?
Pour deux raisons :
– Ginkor Fort contient des extraits de Ginkgo biloba à activité anti-agrégante plaquettaire qui, associés à la fluindione (Previscan), augmentent les risques hémorragiques.
– Ginkor Fort contient également de l’heptaminol, hypertensif, pouvant déséquilibrer le traitement de Mme Jeanne.
D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3127 du 7 mai 2016
LES AMINCISSANTS LOCAUX
1. Johanna est complexée par la cellulite de type adipeuse localisée au niveau du ventre, des hanches et des fesses. Vous privilégiez un gel de massage :
a. à base de caféine
b. à base de Centella asiatica
c. à base d’acide hyaluronique
2. Ce gel est à appliquer de préférence :
a. avant le bain ou la douche
b. après le bain ou la douche
c. en massant pendant 3 minutes
d. en massant pendant 15 minutes
3. Au rythme de :
a. 1 à 2 applications par jour en respectant une durée maximale de 4 semaines
b. 1 à 2 applications par jour, au long cours
c. 1 à 2 applications par semaine, au long cours
Réponses : 1 a. 2 b, d. 3 b.
Reliez chaque ingrédient à son activité :
1. Acide hyaluronique
a. actif lipolytique
b. actif drainant
c. actif raffermissant
2. Centella asiatica
3. Caféine
4. Vitis vinifera
Réponses : 1 c. 2 c. 3 a. 4 b.
Vrai ou faux ?
1 La cellulite ou « peau d’orange » concerne les hommes autant que les femmes.
2 Les femmes minces ne sont pas touchées par la cellulite.
3 La cellulite se caractérise par une hypertrophie des adipocytes, une altération de la microcirculation, une fibrose, un œdème intersticiel.
4 Chez la femme, la cellulite touche exclusivement le ventre, les hanches et les fesses.
5 Les soins amincissants s’appliquent de préférence le soir.
6 Aux soins amincissants locaux associer règles hygiénodiététiques, massages avec plus ou moins de solutions drainantes.
Réponses : 1 faux. Si la cellulite ou « peau d’orange » concerne 95 % des femmes, elle ne touche que 2 % des hommes. 2 faux.Les femmes minces sont tout aussi concernées. 3 vrai. 4 faux. Selon le type, la cellulite touche également les cuisses, les mollets, les chevilles, les bras. 5 faux. Le soin amincissant s’applique de préférence le matin à jeun, avant la phase de stockage par l’organisme. 6 vrai.
D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3128 du 14 mai 2016
DISPOSITIFS MÉDICAUX
Vrai ou faux ?
1 Les dispositifs médicaux (DM) appartiennent au monopole pharmaceutique.
2 Les préservatifs sont des dispositifs médicaux.
3 Les dispositifs médicaux ne peuvent être combinés à des substances médicamenteuses.
4 La mise sur le marché des DM nécessite l’obtention du marquage NF.
5 Les notifications de matériovigilance sont à déposer à l’ANSM.
6 La réglementation des DM étant moins contraignante que celle des médicaments, certains produits dits « frontières » choisissent une homologation en tant que DM.
Réponses : 1 faux. Seuls les dispositifs médicaux de diagnostics in vitro sont inscrits au monopole pharmaceutique, à l’exception des tests de grossesse et d’ovulation. 2 vrai. 3 faux. 4 faux. Leur mise sur le marché nécessite l’obtention du marquage CE. 5 vrai. 6 vrai.
D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3128 du 14 mai 2016
FIBRILLATION ATRIALE
ORDONNANCE
Quels conseils donneriez-vous à la fille de Mme S. ?
Les symptômes décrits peuvent être les premiers signes d’un surdosage en digoxine. Il ne faut donc pas accéder à la demande de la fille de Mme S. Par ailleurs, ne pas délivrer la digoxine. Appeler le médecin pour discuter de la conduite à tenir (dosage de la digoxinémie…).
Cas
M. X. est, depuis 1 mois, sous Eliquis (apixaban) 5 mg (1 cp 2 fois/j) et métoprolol 100 mg (1 cp par jour) suite au diagnostic d’une fibrillation atriale (FA). La nouvelle ordonnance qu’il vous présente aujourd’hui a pour objectif une cardioversion et comporte en plus de l’amiodarone : 5 cp par jour pendant 8 jours, puis 1 cp par jour.
1. Vous vérifiez que la prescription de l’anticoagulant est cohérente :
a. un traitement anticoagulant doit être instauré au moins 3 semaines avant réalisation d’une cardioversion
b. les anticoagulants d’action directe (AOD) comme Eliquis n’ont pas d’indication dans cette situation
2. Vous vérifiez que sa posologie ne pose pas de problème :
a. vous vous reportez au RCP car les posologies des AOD varient en fonction de l’indication
b. vous contactez le médecin car Eliquis s’administre en une seule prise par jour
3. Concernant l’amiodarone :
a. son association au bêtabloquant est déconseillée
b. sa posologie doit toujours être augmentée progressivement ce qui n’est pas le cas ici
c. sa posologie est conforme au RCP
4. Vous vérifiez que le bêtabloquant est bien toléré par le patient. En effet, il entraîne fréquemment :
a. une fatigue en début de traitement
b. des troubles digestifs
c. une impression de refroidissement des extrémités
d. des douleurs musculaires
5. Vous prévenez M. X. que l’amiodarone peut entraîner :
a. des migraines
b. des troubles digestifs
c. des pigmentations cutanées
d. des réactions de photosensibilisation
6. Certains effets indésirables de l’amiodarone imposent un avis médical :
a. des troubles visuels
b. l’apparition d’une toux sèche ou d’une dyspnée
c. l’apparition d’une diarrhée aqueuse
d. une fatigue inhabituelle ou importante
Réponses : 1 a. 2 a. La dose et le nombre de prises quotidiennes d’un AOD diffèrent selon son indication. Vérifier systématiquement que la posologie prescrite est en adéquation avec l’indication. 3 c. 4 a, b, c. Asthénie transitoire, inconfort digestif, impuissance, troubles du sommeil, bradycardie, refroidissement des extrémités sont fréquents sous bêtabloquant. 5 b, c, d. 6 a, b, d. Une bradycardie importante (pouls inférieur à 50), une suspicion de pneumopathie interstitielle (toux sèche, dyspnée), des troubles de la vision imposent un avis médical. Par ailleurs, une surveillance régulière de la fonction thyroïdienne est nécessaire durant le traitement.
Vrai ou faux ?
1 En cas de fibrillation atriale, tout exercice physique est contre-indiqué.
2 L’AVC ischémique est la complication la plus redoutée, que la fibrillation atriale soit paroxystique ou persistante.
3 En cas d’oubli de prise d’un AVK, la dose oubliée peut être rattrapée dans les 8 heures.
4 Sous AOD, en cas d’oubli d’une prise de l’anticoagulant, il ne faut en aucun cas la rattraper.
Réponses : 1 faux. L’exercice physique doit être encouragé, mais il doit être adaptée afin de ne pas induire un épisode de fibrillation auriculaire (auquel cas, il doit être stoppé). 2 vrai. 3 vrai. 4 faux. Une dose oubliée peut être rattrapée jusqu’à 6 heures après l’oubli si l’AOD se prend en 2 prises/jour, 12 heures après l’oubli pour un traitement en une prise/jour.
D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3129 du 21 mai 2016
LE MARRON D’INDE
Vrai ou faux ?
1 La graine de marron d’Inde (Æsculus hippocastanum) est riche en huile essentielle.
2 La graine est traditionnellement utilisée dans le traitement des troubles de la circulation veineuse : jambes lourdes, contusions, hémorroïdes…
3 Seule l’usage local est bien établi.
4 La tisane de marron d’Inde est à privilégier dans l’insuffisance veineuse chronique.
Réponses : 1 faux. La graine d’Æsculus hippocastanum tire ses propriétés de l’æcine, des flavonoïdes, des tanins, de l’amidon, d’une huile grasse. 2 vrai. 3 faux. La voie orale est également préconisée. 4 faux. Il n’y a pas d’utilisation en tisane, préférer les extraits hydroalcooliques.
PHOTO MYSTÈREPHOTO MYSTÈRE
Qui suis-je ?
a. la galère marginée (Gelerina marginata)
b. l’hypholome en touffes (Hypholoma fasciculare)
c. la pholiote changeante (Pholiota mutabilis)
Suis-je toxique ?
a. oui, je suis toxique
b. non, je suis comestible
c. non, mais je n’ai aucun intérêt
Réponses : 1 b. 2 a. L’hypholome en touffes, très toxique (troubles psychotoniques avec hallucinations auditives et troubles digestifs), potentiellement mortel, se distingue par :
– son chapeau (4-8 cm) : glabre, arrondi, jaune vif avec un centre orangé à fauve
– ses lames : libres, adnées, très serrées, évoluant du jaune soufre au brun olivâtre
– son pied : jaune soufre dans sa partie supérieure, et jaune orangé à sa base, long, mince, souvent tordu, fibrilleux, avec cortine
– sa chair : jaune soufre ou jaune d’or, peu odorante (faiblement iodée).
« JE VOUDRAIS QUELQUE CHOSE CONTRE LE MAL DE TÊTE »
1. Dans les maux de tête, l’aspirine est à proscrire :
a. en cas d’affection bactérienne
b. en cas de mycose cutanée
c. en cas de virose
2. La codéine est indiquée en association avec les autres antalgiques :
a. chez l’adulte et l’enfant de plus de 15 ans
b. chez le sportif
c. chez la femme allaitante
Réponses : 1 c. 2 a.
D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3130 du 28 mai 2016
KÉTOCONAZOLE PAR VOIE TOPIQUE
Reliez chaque spécialité à sa population cible :
1. Crème (dermatophyties, candidoses cutanées, Pityriasis versicolor)
a. Adultes
b. Enfants de plus de 12 ans
2. Gel en sachet (dermite séborrhéique)
3. Gel en récipient unidose (Pityriasis versicolor)
Réponses : 1 a. 2 a, b. 3 a, b.
HUILES ESSENTIELLES À COUMARINES
1. Parmi les HE à coumarines, on trouve :
a. l’essence de citron (zeste)
b. l’HE de petit grain bigarade
c. l’HE d’angélique (racine)
2. Les HE à coumarines ont pour propriétés principales :
a. des propriétés sédatives et hypnotiques
b. des propriétés anticoagulantes et fluidifiantes
c. des propriétés œstrogéniques
3. Les HE à coumarines ont pour principaux effets indésirables :
a. une phototoxicité
b. une hépatotoxicité
c. un pouvoir allergisant
Réponses : 1 a, c. 2 a, b. 3 a, c.
SLEEVE GASTRECTOMIE
Vrai ou faux ?
1 La sleeve gastrectomie ou gastrectomie en manchon est une chirurgie définitive qui consiste en l’ablation d’un segment de l’estomac.
2 L’intervention a également une action hormonale (ablation de la partie de l’estomac produisant la ghréline).
3 La sleeve gastrectomie est proposée à tout patient obèse (IMC ≥ 30 kg/m2).
4 Les carences nutritionnelles font partie des complications quasi-constantes et nécessitent systématiquement une supplémentation vitaminique.
5 La sleeve gastrectomie nécessite d’adapter les habitudes alimentaires en réduisant les portions alimentaires et en multipliant les prises.
6 Les AINS sont contre-indiqués pendant le mois suivant l’intervention.
Réponses : 1 vrai. 2 vrai. 3 faux. La sleeve gastrectomie est proposée aux personnes ayant un IMC > 40 kg/m2 ou un IMC > 35 kg/m2 associé à des comorbidités après échec d’un traitement médical suivi pendant 6 à 12 mois. 4 faux. Les carences nutritionnelles surviennent rarement. 5 vrai. 6 vrai.
D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3130 du 28 mai 2016
LES ANTIACNÉIQUES
Vrai ou faux ?
1 L’acné est liée à la prolifération de Malassezia furfur.
2 L’acné est désormais considérée comme une maladie auto-inflammatoire.
3 L’acné touche 20 % des adolescents, le plus souvent les garçons.
4 Les antibiotiques locaux doivent toujours être associés à un autre traitement local.
5 Le traitement doit être poursuivi 3 mois avant de juger de son efficacité.
6 L’isotrétinoïne orale est recommandée dès le stade d’acné légère.
Réponses : 1 faux, la bactérie en cause est Propionibacterium acnes. 2 vrai. 3 faux. Elle touche 70 % des adolescents. 4 vrai. 5 vrai. 6 faux. L’isotrétinoïne est réservée à l’acné moyenne et sévère en 2e intention, et dans l’acné très sévère en 1ère intention.
Cas
Emilien, 18 ans, souffre d’acné moyenne. Le traitement précédent (lymécycline par voie orale durant 3 mois + peroxyde de benzoyle par voie locale) n’ayant pas permis une amélioration significative, son médecin vient de lui prescrire de l’isotrétinoïne per os.
1. Emilien s’étonne que son médecin ait oublié de lui renouveler son traitement antibiotique :
a. vous appeler le médecin pour qu’il vous faxe l’ordonnance
b. vous alertez Emilien sur le fait que l’association de lymécycline et isotrétinoïne est contre-indiquée
c. vous expliquez que les antibiotiques oraux ne doivent pas être utilisés plus de 3 mois
2. Pour pouvoir délivrer cette première prescription d’isotrétinoïne, il faut :
a. vérifier que le prescripteur est un dermatologue
b. demander son carnet de suivi à Emilien
c. vérifier que le patient ait signé un accord de soins
3. Quels conseils donner à Emilien ?
a. éviter toute exposition au soleil et bien se protéger en cas d’exposition
b. proscrire l’application de crèmes hydratantes sur le visage
c. une aggravation de son acné est possible dans les prochains jours
d. désinfecter ses boutons à l’aide d’un coton-tige imprégné d’antiseptique
4. Emilien achète un complément alimentaire multivitaminique. Vous vérifiez que la formulation ne contienne pas :
a. de vitamine A
b. de vitamine B6
c. de vitamine C
Réponses : 1 b et c. L’association lymécycline et isotrétinoïne per os expose à un risque accru d’hypertension intracrânienne. 2 a. Le carnet de suivi et l’accord de soins ne sont obligatoires que chez les femmes en âge de procréer. 3 a et c. L’isotrétinoïne entraîne une sécheresse cutanéomuqueuse sévère. L’application de soins hydratants est nécessaire pour un meilleur confort et une bonne adhésion au traitement. Les antiseptiques sont inefficaces sur les boutons d’acné et potentiellement irritants pour la peau. 4 a. La prise de vitamine A au cours d’un traitement par isotrétinoïne orale est contre-indiquée pour éviter une hypervitaminose A.
ORDONNANCE
Délivreriez-vous l’ordonnance ?
Non : Le renouvellement de l’isotrétinoïne orale est possible par tout médecin. Cependant, la délivrance de l’isotrétinoïne orale à une femme en âge de procréer ne peut se faire qu’après avoir vérifié que toutes les mentions obligatoires figurent dans le carnet-patiente : poursuite d’une contraception efficace, date du test de grossesse (β-hCG plasmatique) et résultat négatif. Le test sérologique de grossesse doit normalement être réalisé tous les mois dans les trois jours précédant la prescription d’isotrétinoïne. Il faut donc attendre les résultats du test de grossesse de Louise et contacter le médecin traitant avant de pouvoir délivrer l’isotrétinoïne.
D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3131 du 4 juin 2016
LES VERRUES PLANTAIRES
1. Les verrues plantaires sont des lésions kératosiques bénignes dues à :
a. une infection virale à papillomavirus
b. une infection virale à herpèsvirus
2. La myrmécie :
a. est une lésion profonde souvent unique, bien circonscrite, en anneau kératosique dont le centre est piqué de points noirs
b. est douloureuse à la marche
c. se présente sous forme de plaques de peau épaissies recouvertes de lésions multiples
3. Les verrues en mosaïques :
a. sont des lésions profondes souvent uniques, bien circonscrites, en anneau kératosique dont le centre est piqué de points noirs
b. sont douloureuses à la marche
c. se présentent sous forme de plaques de peau épaissies recouvertes de lésions multiples
4. Le traitement repose principalement sur :
a. la cryothérapie
b. l’application locale d’aciclovir
c. l’application locale d’acide salicylique
Réponses : 1 a. 2 a, b. 3 c. 4 a, c.
LES INHIBITEURS DE L’ENZYME DE CONVERSION (IEC)
Vrai ou faux ?
1 Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion sont vasoconstricteurs.
2 Les IEC entraînent une diminution de la synthèse d’aldostérone.
3 Les IEC sont indiqués dans l’hypertension artérielle et la fibrillation atriale.
4 Tous les IEC sont des prodrogues : ils nécessitent une métabolisation pour devenir actifs.
5 Les IEC sont à l’origine d’une toux sèche et irritative qui impose souvent l’arrêt du traitement.
6 Les IEC peuvent entraîner des hypokaliémies.
Réponses : 1 faux. Les IEC sont vasodilatateurs. 2 vrai. 3 faux. Les IEC sont indiqués dans l’hypertension artérielle et l’insuffisance cardiaque. 4 faux. Les IEC sont des prodrogues exceptés le captopril et le lisinopril. 5 vrai. 6 faux. Les IEC sont hyperkaliémiants.
D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3131 du 4 juin 2016
HOMÉOPATHIE DE L’ÉTÉ
Cas 1
1. Lorenzo, 6 ans, est souvent malade en voiture : malaise, sueurs froides, surtout en ville où les gaz d’échappements et les odeurs d’essence sont omniprésents. Mais ses symptômes s’améliorent avec une collation légère.
La souche homéopathique à lui conseiller est :
a. Tabacum 9 ou 15 CH
b. Cocculus indicus 9 ou 15 CH
c. Petroleum 9 ou 15 CH
2. Katharina, 35 ans, prévoit une croisière cet été, mais elle craint que le scénario de son dernier voyage en bateau ne se reproduise : rester enfermée dans sa cabine, allongée, les yeux fermés et sans rien manger, tant les promenades sur le pont aggravaient ses vertiges.
Vous lui conseillez comme traitement de base homéopathique :
a. Tabacum 9 ou 15 CH
b. Cocculus indicus 9 ou 15 CH
c. Petroleum 9 ou 15 CH
3. Pour Oswald, 17 ans, en voyage scolaire : c’est l’inverse. Sur le ferry qui le ramène de Londres, c’est en prenant de grandes inspirations profondes sur le pont et en fermant les yeux que ses malaises et sueurs froides s’estompent.
La souche recommandée est :
a. Tabacum 9 ou 15 CH
b. Cocculus indicus 9 ou 15 CH
c. Petroleum 9 ou 15 CH
Réponses : 1 c. 2 b. 3 a.
Cas 2
Piotr, 8 ans, s’est fait piquer par un moustique. Sa mère a désinfecté la lésion, mais la piqûre reste rouge et gonflée, sans toutefois gêner Piotr.
1. Quelle souche homéopathique faut-il administrer immédiatement ?
a. une dose d’Apis mellifica 30 CH
b. une dose de Belladonna 30 CH
c. une dose d’Arnica montana 30 CH
2. Puis vous proposez en association, 5 granules à prendre toutes les demi-heures :
a. Tarentula cubensis 9 CH et Arnica montana 9 CH
b. Apis mellifica 15 CH et Ledum palustre 5 CH
c. Sarcolacticum acidum 7 CH et Ruta graveolens 15 CH
Réponses : 1 a. 2 b.
Cas 3
Camelia sent qu’un bouton de fièvre est en train d’apparaître sur sa lèvre.
1. Vous conseillez immédiatement :
a. une dose de Belladonna 15 CH
b. une dose de Vaccinotoxinum 15 CH
2. Puis vous lui conseillez d’associer toutes les heures en alternance 5 granules de :
a. Rhus toxicodendron 15 CH + Apis mellifica 15 CH
b. Kalium bichromicum 15 CH + Belladonna 15 CH
Réponses : 1 b. 2 b.
Vrai ou faux ?
1 En cas de constipation lors d’un voyage, conseiller systématiquement Alumina 5 CH.
2 Dès les premiers signes d’une turista, administrer une dose d’Arsenicum album 15 CH, avec renouvellement si nécessaire 3 heures après.
3 Nux vomica est indiqué dans les nausées améliorées par les vomissements, avec langue saburrale (langue chargée).
4 Ipeca est indiqué dans les nausées améliorées par les vomissements mais avec langue propre.
5 Associer Arnica montana 15 CH et Rhus toxicodendron 9 CH toutes les demi-heures pour soulager un coup de soleil.
6 Arnica montana peut être proposé dans les contusions, les crampes, les contractures, les courbatures ou encore la sensation de jambes lourdes.
7 Sarcolacticum acidum est systématiquement conseillé dans les courbatures.
8 Proposer Staphysagria 15 CH en cas d’apparition d’une ampoule.
Réponses : 1 faux. Conseiller systématiquement Platina 5 CH. 2 vrai. 3 vrai. 4 faux. Ipeca est indiqué dans les nausées lorsque celles-ci ne sont pas améliorées par les vomissements ; la langue reste propre. 5 faux. Coup de soleil : associer Apis mellifica 15 CH et Belladonna 9 CH toutes les demi-heures, à espacer selon amélioration. 6 vrai. 7 faux. Sarcolacticum acidum est conseillé dans les courbatures aggravées par le mouvement ; en cas de douleurs musculaires améliorées par le mouvement, préférer Rhus toxicodendron. Dans tous les cas associer Arnica montana 9 CH. 8 faux. Proposer Cantharis 9 CH pour les ampoules ; Staphysagria est indiqué dans les coupures superficielles à bords nets.
D’après Le Moniteur des pharmacies n° 3132 du 11 juin 2016
SYNDROME DE GUILLAIN-BARRÉ
Vrai ou faux ?
1 Le syndrome de Guillain-Barré est une atteinte des nerfs périphériques d’origine auto-immune.
2 Le syndrome de Guillain-Barré est souvent lié à un épisode infectieux (Zika, Hæmophilus influenzæ…).
3 L’évolution est défavorable et conduit à une tétraplégie définitive.
4 Le traitement repose sur la plasmaphérèse ou l’injection d’immunoglobulines.
Réponses : 1 vrai. 2 vrai. 3 faux. Dans 80 % des cas, le patient récupère sans séquelles. 4 vrai.
DÉCRYPTER UNE ÉTIQUETTE : LES SPRAYS DÉODORANTS ET ANTITRANSPIRANTS
Reliez chaque ingrédient entrant dans la composition d’un spray déodorant à sa fonction galénique ou son intérêt cosmétique :
1. Butane
a. Agent absorbant
b. Gaz propulseur
c. Agent rafraîchissant
d. Antioxydant
e. Agent antitranspirant, déodorant, astringent
2. Propane
3. Aluminum chlorohydrate
4. Cyclodextrin
5. Tocopheryl acetate
6. Magnesium aluminum silicate
7. Menthol
8. Talc
Réponses : 1 b. 2 b. 3 e. 4 a. 5 d. 6 a. 7 c. 8 a.
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