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Rhinite allergique : l’apport modeste de la photothérapie intranasale
La photothérapie intranasale consiste en l’utilisation de différents types de rayonnements lumineux (allant des infrarouges aux ultraviolets) dans le but d’exercer une action anti-inflammatoire locale. Elle agirait en augmentant le flux sanguin de la zone visée dans le but d’évacuer les substances pro-inflammatoires et contribuerait à limiter la libération d’histamine. Les dispositifs disponibles sont commercialisés en pharmacie mais aussi sur Internet. Plusieurs d’entre eux ont été évalués dans des études dont certaines rapportent une amélioration des symptômes nasaux (rhinorrhée, congestion, démangeaisons, éternuement) versus placebo mais pas versus antihistaminique. Les symptômes oculaires associés se maintiennent. Globalement, l’efficacité reste modeste et le dispositif est rarement suffisant seul pour soulager les symptômes. Dans ses dernières recommandations de 2017, la Société britannique d’allergie et d’immunologie clinique conclut que les niveaux de preuves ne sont pas suffisants pour recommander ces dispositifs à l’heure actuelle. La technique semble toutefois globalement bien tolérée, relativement peu contraignante (généralement deux séances de quelques minutes par jour) et peut être associée aux autres traitements de l’allergie.
Sources : Guidelines for the management of allergic et non allergic rhinitis, BSACI, 2017 ; Interventional procedure overview of intranasal phototherapy for allergic rhinitis, National Institute for Health and Care Excellence, 2018 ; R. Kennedy, L. Robertson, Study on the effect of phototherapy for inhibition of symptoms associated with allergic rhinitis, European Annals of Allergy and Clinical Immunology, mars 2020.
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