Plantes sauvages : ne pas confondre ail des ours et colchique

© Anses, ail des ours, colchique, CAP - Pixabay

Plantes sauvages : ne pas confondre ail des ours et colchique

Publié le 1 juin 2020
Par Yolande Gauthier
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Les centres antipoison enregistrent chaque année quelques 250 cas de confusion entre des plantes toxiques et des plantes comestibles. Un décès survenu récemment en région Grand Est provoque cette fois une alerte sur les risques liés à la cueillette de colchique au lieu d’ail des ours. L’ingestion de colchique peut entraîner une intoxication grave (4 cas recensés en 2019) selon la quantité de feuilles consommées, leur teneur très variable en colchicine et la prise éventuelle de médicaments type macrolides ou antivitamines K susceptibles de majorer la toxicité. 

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) rappelle quelques indices pour distinguer les deux plantes. L’ail des ours, comestible, est une plante haute de 15 à 40 cm, aux fleurs en forme d’étoile et au bulbe allongé, de couleur blanche. Les feuilles, portées par des tiges, sont ovales et pointues. Une odeur d’ail caractéristique se dégage lorsque les feuilles sont froissées Les feuilles du colchique, charnues et à bout arrondi, sont quant à elles sans tige, semblant sortir directement du sol. Le bulbe est rond et foncé.

« Vérifiez la présence d’une odeur d’ail au froissage de chaque feuille, et cessez immédiatement de manger en présence d’un goût amer ou désagréable » conseille notamment l’Anses. Si des symptômes digestifs (vomissements et diarrhées) surviennent dans les heures qui suivent l’ingestion, il faudra sans tarder contacter un centre antipoison

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