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L’intérêt des plantes bientôt réévalué par l’Afssaps

Publié le 2 juin 2007
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La cour d’appel de Toulouse a confirmé la peine prononcée en juillet 2006 à l’encontre de Max Rombi, l’ancien P-DG d’Arkopharma, dans le procès l’opposant à deux consommatrices de gélules à base de plantes chinoises. Entre 1990 et 1993, elles avaient pris des gélules pour maigrir qui, au lieu de contenir Stephania tetrandra comme indiqué, renfermaient Aristolochia fangchi, une variété néphrotoxique. Verdict : une condamnation pour «tromperie sur la qualité substantielle de marchandise », 30 000 euros d’amende, mais un chef d’accusation de « blessures involontaires » non retenu. La cour a confirmé « l’absence de toxicité d’Aristolochia fangchi aux doses absorbées par les plaignantes » et donc « l’absence de lien de causalité entre les néphropathies observées et la prise de gélules ».

Prochainement, l’Afssaps va se livrer à un travail de réévaluation de l’intérêt thérapeutique de plus de mille plantes qui entrent dans la composition des médicaments. Les compléments alimentaires seraient de fait exclus de cette expertise. Donc, ce chantier, lancé en parallèle au niveau européen, pourrait s’avérer très instructif puisque les différentes agences de l’Union européenne vont devoir trouver un terrain d’entente pour harmoniser les réglementations. A ce petit jeu, certaines formules à base de plantes dont la fiabilité reste à démontrer devraient y laisser des plumes

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