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Les teintures capillaires végétales peuvent-elles induire des allergies ?
Utilisées en remplacement des colorations chimiques, les colorations végétales sont exclusivement composées de principes actifs naturels issus de plantes tinctoriales. Le henné rouge, obtenu par pulvérisation de feuilles et des racines de Lawsonia inermis, est la plante la plus utilisée. Il est parfois associé à l’indigo des teinturiers, Indigofera tinctoria, au henné neutre, Cassia obovata, et autres épices. Dépourvues de paraphénylènediamine (PPD) et de substances alcalines irritantes, ces teintures sont souvent plébiscitées par les professionnels de la coiffure qui développent une sensibilisation aux colorations chimiques (dermatites de contact d’irritation, réaction d’hypersensibilité retardée, urticaire de contact, rhinite et asthme allergiques). Toutefois, le risque d’allergie lié à la manipulation des teintures végétales n’est pas nul. Certaines protéines végétales peuvent induire des réactions allergiques. Des affections respiratoires ont ainsi été décrites lors de la manipulation de teintures présentées sous forme de poudre. Leur utilisation doit donc être encadrée. Il convient de respecter les mêmes mesures de prévention que celles préconisées pour la manipulation de produits de (dé)coloration classiques : utilisation des produits les moins volatils sous forme de poudre compacte, de pâte ou de granulés ; préparation des mélanges de poudres sous un système d’aspiration localisée et ventilation adéquate du salon ; port de masque FFP lors de l’étape de la manipulation des poudres ; nettoyage des surfaces de travail avec des éponges ou des chiffons humides pour réduire la dispersion des poussières.
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