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Le bouleau
Utilisé depuis le XVII e siècle en cas de goutte ou de rhumatismes, le bouleau était aussi réputé dissoudre les calculs, d’où son appellation d’arbre néphrétique d’Europe. Il reste encore très employé de nos jours.
DESCRIPTION
Reconnaissable à son tronc blanc argenté et ses branches pendantes, le bouleau est un arbre qui peut atteindre 25 mètres de haut. Ses feuilles caduques, alternes, de forme triangulaire, grossièrement (bouleau blanc) à finement dentelées (bouleau pendant) sur les bords sont vert foncé sur leur face supérieure et vert plus clair sur leur face inférieure, avec des nervures proéminentes, légèrement velues sur les deux faces (bouleau blanc).
Les fleurs réunies en chatons donnent des samares.
PRINCIPAUX CONSTITUANTS
Hétérosides flavoniques (min 1,5 %) : hyperoside majoritaire, avicularine.
Acides phénols : acides caféiques, chlorogéniques.
Autres composés phénoliques : 3,4’- dihydroxypropiophénone 3-glucoside.
Huile essentielle (0,05 à 0,1 %) constituée d’oxydes sesquiterpéniques.
Triterpènes dérivés du lupane (bétulinol) et du dammarane.
Vitamines (jusqu’à 2 à 8 %) dont vitamine C et acide nicotinique.
Tanins, 5 à 9 %.
Eléments minéraux dont potassium.
Carotènes.
MÉCANISME D’ACTION
L’action diurétique du bouleau, bien que donnant des résultats contradictoires, est attribuée aux flavonoïdes et qualifiée d’aquarétique douce.
In vitro le bouleau inhibe l’adhésion de E. coli pathogène aux cellules de l’épithélium vésical.
Son action antibactérienne semble limitée à Staphylococcus aureus.
Les études cliniques sont peu nombreuses :
– une infusion de bouleau n’a pas montré d’effet diurétique supérieur à de l’eau dans le cadre d’une étude ancienne menée chez quelques personnes,
– l’infusion de bouleau s’est montrée supérieure au placebo chez des personnes souffrant d’infection des voies urinaires basses (baisse du nombre de bactéries dans les urines, nombre de guérisons en fin d’étude),
– les résultats d’une étude non interventionnelle ayant pour but le drainage des voies urinaires sont en faveur d’un effet bénéfique du bouleau en cas d’infection ou d’inflammation des voies urinaires, d’instabilité vésicale ou de lithiase urinaire.
POSOLOGIE
Infusion 10 min, 2 à 3 g par tasse (1 c à c = 1 g, 1 c à s = 2 g), jusqu’à 4 fois par jour pendant 2 à 4 semaines. S’assurer d’un apport de liquide suffisant pour augmenter le volume urinaire.
Consulter si les symptômes persistent durant le traitement ou en cas d’apparition de fièvre, de dysurie, de sang dans les urines.
PRÉCAUTIONS D’EMPLOI, CONTRE-INDICATIONS
Déconseillé en cas de grossesse, d’allaitement et chez l’enfant de moins de 12 ans faute de données de sécurité suffisantes.
Contre-indiqué :
– en cas d’allergie au bouleau y compris au pollen de bouleau,
– en cas de restriction hydrique (insuffisance cardiaque ou rénale sévère).
EFFETS INDÉSIRABLES
Possibilité de troubles gastro-intestinaux (nausées, vomissements, diarrhée) et de réactions allergiques (urticaire, rhinite, prurit, rash).
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Non documentées.
Sources : EMA, European Union herbal monograph, Assessment report on Betula pendula Roth and/or Betula pubescens Ehrh. as well as hybrids of both species, folium, 24 novembre 2014 ; M. Rombi, D. Robert, 120 plantes médicinales, Editions Alpen, Monaco, 2007 ; M. Wichtl, R. Anton, Plantes thérapeutiques, Editions Tec & Doc, Paris, 2003.
FICHE TECHNIQUENom latin : – Betula pendula Roth (syn B. verrucosa Ehrh), bouleau pendant – Betula pubescens Ehrh (syn B. alba L), bouleau blanc
Famille :Betulaceæ
Partie utilisée : feuille séchée des deux espèces y compris de leurs hybrides
Monographie de contrôle : Pharmacopée Européenne
Propriétés : – diurétique – pouvoir anti-adhésion vis-à-vis de E. coli
Utilisations traditionnelles : – drainage des voies urinaires par augmentation de la quantité d’urine en traitement adjuvant des troubles urinaires bénins – en France, pour favoriser les fonctions d’élimination de l’organisme et l’élimination rénale d’eau.

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