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- La propolis
Qu’est ce que c’est ?
• La propolis est formée de substances résineuses, gommeuses et balsamiques recueillies par les abeilles au niveau des bourgeons et des écorces de certains arbres (peuplier, pin, sapin, épicéa). Les abeilles y ajoutent leurs sécrétions salivaires et de la cire.
• Sa composition chimique varie selon les végétaux visités par les abeilles et la zone géographique. Elle est en général constituée de 50 à 55 % de résines, de 30 % de cires, de 10 % d’huiles essentielles, de 5 % de matières organiques et minérales, de 5 % de pollen.
• 300 substances sont identifiées : des acides organiques et phénoliques, des aldéhydes aromatiques, des coumarines, des flavonoïdes, des minéraux, des vitamines (provitamine A, vitamines du groupe B)…
• Dure et friable à 15°C, la propolis brute devient molle et malléable aux alentours de 30°C puis collante ou gluante à des températures plus élevées. Sa couleur varie du jaune clair au brun très foncé. Sa saveur est âcre voire amère. Son odeur est douceâtre.
• Les abeilles tapissent de propolis l’ouverture de la ruche pour moduler et adapter son orientation aux conditions climatiques, et son intérieur pour la rendre étanche, plus solide et la protéger des développements microbiens ou fongiques.
Quelles sont ses utilisations ?
• La propolis peut s’employer brute (récolte de 50 à 350 g par ruche). En tant que complément alimentaire, elle s’administre sous forme de teinture mère ou d’extrait fluide ou sec, présentés dans des capsules, des comprimés, des gélules, des gommes à mâcher, des sirops, des solutions buvables, des solutions pour vaporisation…
• Les vertus antimicrobiennes, antivirales, anti-inflammatoires et antioxydantes de la propolis sont prouvées par des essais in vitro et des tests sur des animaux. Les études cliniques chez l’homme restent peu nombreuses.
• Elle s’emploie par voie orale pour renforcer les défenses naturelles : elle facilite la lutte contre les agressions bactériennes, fongiques et virales et protège l’organisme des infections des voies respiratoires notamment. Elle est également utilisée pour ses vertus tonifiantes, pour ses effets apaisants et protecteurs des muqueuses dans les maux de gorge.
Comment agit-elle ?
Ses propriétés antiseptiques, antibactériennes et antioxydantes sont attribuées à sa richesse en flavonoïdes, son action tonifiante à sa richesse en vitamines et oligoéléments. La présence de phénéthylester d’acide caféique explique en partie son effet anti-inflammatoire.
A quelle dose est-elle efficace ?
• Il n’y a pas de consensus sur la dose optimale de propolis ni sur la dose maximale d’apport en supplémentation.
• Dans les infections des voies respiratoires, la propolis brute s’administre à la dose de 1 g 1 à 3 fois/jour.
Quels sont ses principaux atouts ?
• La propolis n’est pas toxique. Des études récentes montrent que l’ingestion de 1,95 g/jour d’un extrait sec de propolis pendant 30 jours n’a pas occasionné d’effets indésirables chez une cinquantaine de sujets sains, sauf une baisse du nombre d’hématies et du taux d’hémoglobine chez les hommes.
• Elle peut être associée à un traitement médicamenteux.
Quels sont ses inconvénients ?
• Il ne faut pas conseiller la propolis à une femme enceinte ou qui allaite, ni aux personnes allergiques aux produits de la ruche ou aux piqûres d’abeilles.
• La propolis est allergisante (rhinite, conjonctivite, urticaire…).
• Il ne faut pas en prendre au long cours. Un traitement de 3 semaines est en général préconisé. La probabilité de réaction allergique est d’autant plus importante que le traitement est prolongé.
• Il existe un risque d’allergie croisée en cas d’allergie au Baume du Tigre ou au peuplier baumier.
Sources : AFSSA, saisine n° 2007-SA-0231. www.passeportsante.net. « Médecines alternatives, le guide critique », édition Elsevier. « Le Guide des plantes qui soignent », édition du Vidal. « Le Moniteur des pharmacies » n° 2797.
PARMI LES AUTRES EMPLOIS…
– La propolis est traditionnellement utilisée en application locale (crème, pommade…) pour soigner les brûlures, favoriser la guérison des plaies, l’herpès labial ou génital, des infections buccales, des récidives d’aphtes.
– Elle est utilisée en bain de bouche ou dans des dentifrices pour prévenir les caries, réduire l’hypersensibilité dentinaire.
– Son action antitumorale est l’objet de nombreuses recherches. Elle renforcerait l’effet de la chimiothérapie, aurait des effets antiangiogènes in vitro et in vivo.
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