Santé naturelle Réservé aux abonnés

Irigny coupe court à l’ambroisie

Publié le 8 septembre 2007
Mettre en favori

Venue par bateau d’Amérique du Nord il y a un siècle, l’ambroisie goûte particulièrement la région lyonnaise où 10 % de la population est affectée par les réactions allergiques que provoque son pollen. Rhinites, conjonctivite, trachéite, asthme, urticaire, eczéma, c’est à partir de la mi-juillet et jusqu’en octobre qu’il est le plus dangereux.

Depuis 10 ans, le département du Rhône a décidé de réagir contre ces pieds d’ambroisie qui génèrent 2,5 milliards de grains de pollens en une journée, rapidement disséminés. Des capteurs de pollen sont implantés dans plusieurs sites du département. Mais ce sont deux méthodes finalement assez simples qui semblent venir le plus efficacement à bout de l’envahissante plante : l’arrachage et la tonte.

À Irigny, les brigades vertes la traquent depuis début août. Jean-Luc Da Passano, vice-président du conseil général du Rhône, délégué à la voirie et aux grands projets, mais aussi pharmacien titulaire dans la ville, a décidé d’employer les grands moyens : 500 personnes sont dispersées sur le domaine public pour arracher l’ambroisie. L’année dernière, 10 millions de plants avaient été détruits sur 1,4 million de mètres carrés. Cette année, le conseil général consacre encore 107 000 euros à la destruction de la plante indésirable. Un numéro vert (0 800 87 70 21) et un site Internet (http://www.ambroisie.info) expliquant entre autres comment s’en débarrasser, ont été mis en place. La progression de l’ambroisie est contenue mais pas stoppée. Le département pense même saisir l’Union européenne pour une action communautaire.

Publicité