- Accueil ›
- Conseils ›
- Santé naturelle ›
- Homéopathie : efficacité et innocuité controversées aux Etats-Unis
Homéopathie : efficacité et innocuité controversées aux Etats-Unis
La Food and Drug Administration (FDA), l’agence américaine des médicaments, a clos mardi 21 avril, deux jours d’auditions publiques sur l’usage et la réglementation américaine de l’homéopathie.
L’homéopathie tient en effet une place de plus en plus importante aux Etats-Unis : 2,9 milliards de dollars par an, c’est le coût des dépenses en produits homéopathiques des Américains en 2007, d’après les centres de contrôles et de prévention des maladies.
Or, depuis 1972, par décision de l’Agence, les produits homéopathiques n’ont plus besoin d’une autorisation de mise sur le marché. Et certains produits homéopathiques ne semblent plus si inoffensifs que cela.
En 2009 par exemple, l’Agence a recommandé de ne plus utiliser la spécialité homéopathique Zicam contre le rhume, après que plus de 130 personnes ont perdu l’odorat.
Par ailleurs, le rapport annuel 2012 de l’association américaine des centres anti-poisons indique qu’il y a eu plus de 10 000 cas d’intoxications relatives à des « agents homéopathiques », dont 8 788 cas chez des enfants de moins de 5 ans et 697 nécessitant une prise en charge dans un établissement de soins.
Médecins, chercheurs, associations d’homéopathes, pharmaciens spécialisés, représentants de consommateurs ou de laboratoire, avocats et consultants ont donc témoignés pendant 2 jours. Le problème de l’étiquetage a notamment été abordé, surtout ceux des produits homéopathiques vendus sans ordonnance. Certains patients ignoreraient même s’il s’agit d’homéopathie ou de compléments alimentaires.
La réglementation de ces produits pourrait donc bien être prochainement renforcée outre-Atlantique.
- Aspartame : une pétition réclame son interdiction à l’échelle européenne
- Vapotage de substances psychoactives : l’ANSM tire la sonnette d’alarme
- Que risque-t-on à consommer une pomme de terre dont la peau est verte ?
- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
- Le « challenge paracétamol » : un phénomène inquiétant aux portes de la France ?
- Quétiapine en rupture de stock : comment adapter la prise en charge des patients ?
- Les médecins étrangers veulent un contrat pérenne
- Ménopause : qu’attendre des traitements laser contre la sécheresse vaginale ?
- Nature Care, gamme naturelle pour le soin des plaies
- Pharmaciens et IA : l’ère du professionnel augmenté