- Accueil ›
- Conseils ›
- Santé naturelle ›
- Compléments alimentaires : ces plantes qu’il faut éviter pendant Covid-19

© coronavirus, covid-19, Anses, curcuma, harpagophyton, reine des près, saule, échinacée, réglisse, AINS, fièvre - Pixabay
Compléments alimentaires : ces plantes qu’il faut éviter pendant Covid-19
Si les médicaments AINS sont déconseillés chez les patients atteints ou susceptibles d’être atteints de Covid-19, quid des plantes susceptibles d’agir comme des anti-inflammatoires ? « Elles sont toutes susceptibles de perturber la réponse immunitaire et la réaction inflammatoire bénéfique développée par l’organisme au début des infections », alertait l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) le 17 avril. Ainsi saule, reine des prés, bouleau, peuplier, verge d’or, polygalas – contenants des dérivés de l’acide salicylique -, mais aussi harpagophytum, curcuma, plantes des genres Boswellia et Commiphora (connues pour leurs gommes-oléorésines « encens » et « myrrhe ») – contenant d’autres anti-inflammatoires végétaux – sont à éviter chez les patients atteints de Covid-19. De même, alors qu’elles sont facilement conseillées pour leurs propriétés immunostimulantes, les échinacées et la griffe du chat (ou liane du Pérou) ne sont pas recommandées car elles renferment des principes anti-inflammatoires. Autre plante à activité anti-inflammatoire qu’il vaut mieux écarter dans un contexte d’infection Covid-19, la réglisse expose en plus, à trop forte dose en consommation chronique d’aliments ou de compléments alimentaires, à un risque d’hypertension et d’hypokaliémie qui ne fait pas bon ménage avec le Sars-CoV-2.
Concrètement, au comptoir :
– rappeler aux personnes consommant dans un but préventif les compléments alimentaires concernés qu’elles doivent suspendre immédiatement leur prise dès l’apparition des premiers symptômes de la Covid-19 ;
– orienter impérativement les patients consommant ces compléments alimentaires dans un contexte de pathologies inflammatoires chroniques vers leur médecin pour discuter de la poursuite de leur utilisation.
En cas d’apparition de fièvre et/ou de douleur dans un contexte d’infection courante, le paracétamol est à privilégier.
- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
- Alerte aux méningites : vérifiez le statut vaccinal des patients
- L’ordonnance d’une patiente souffrant d’une sinusite aiguë
- [VIDÉO] Accompagner le patient parkinsonien à l’officine
- Eau oxygénée boriquée au Formulaire national
- [VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »
- [VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin
- [VIDÉO] Négociations, augmentations, ancienneté… Tout savoir sur les salaires à l’officine
- [VIDÉO] 3 questions à Patrice Marteil, responsable des partenariats Interfimo
- [VIDÉO] Quand vas-tu mettre des paillettes dans ma trésorerie, toi le comptable ?