Compléments alimentaires : ces plantes qu’il faut éviter pendant Covid-19

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Compléments alimentaires : ces plantes qu’il faut éviter pendant Covid-19

Publié le 18 avril 2020
Par Anne-Hélène Collin
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Si les médicaments AINS sont déconseillés chez les patients atteints ou susceptibles d’être atteints de Covid-19, quid des plantes susceptibles d’agir comme des anti-inflammatoires ? « Elles sont toutes susceptibles de perturber la réponse immunitaire et la réaction inflammatoire bénéfique développée par l’organisme au début des infections », alertait l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) le 17 avril. Ainsi saule, reine des prés, bouleau, peuplier, verge d’or, polygalas – contenants des dérivés de l’acide salicylique -, mais aussi harpagophytum, curcuma, plantes des genres Boswellia et Commiphora (connues pour leurs gommes-oléorésines « encens » et « myrrhe ») – contenant d’autres anti-inflammatoires végétaux – sont à éviter chez les patients atteints de Covid-19. De même, alors qu’elles sont facilement conseillées pour leurs propriétés immunostimulantes, les échinacées et la griffe du chat (ou liane du Pérou) ne sont pas recommandées car elles renferment des principes anti-inflammatoires. Autre plante à activité anti-inflammatoire qu’il vaut mieux écarter dans un contexte d’infection Covid-19, la réglisse expose en plus, à trop forte dose en consommation chronique d’aliments ou de compléments alimentaires, à un risque d’hypertension et d’hypokaliémie qui ne fait pas bon ménage avec le Sars-CoV-2. 

Concrètement, au comptoir :

– rappeler aux personnes consommant dans un but préventif les compléments alimentaires concernés qu’elles doivent suspendre immédiatement leur prise dès l’apparition des premiers symptômes de la Covid-19 ;

– orienter impérativement les patients consommant ces compléments alimentaires dans un contexte de pathologies inflammatoires chroniques vers leur médecin pour discuter de la poursuite de leur utilisation.

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En cas d’apparition de fièvre et/ou de douleur dans un contexte d’infection courante, le paracétamol est à privilégier.