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Cette plante est-elle toxique ?

Publié le 25 novembre 2017 | modifié le 28 décembre 2024
Par Sylviane Le Craz
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Oui. Le sceau de Salomon (Polygonatum officinale), une liliacée, contient des saponosides stéroïdiques, ainsi que de l’oxalate de calcium (sous forme d’aiguilles fines) présents dans toute la plante, notamment dans le rhizome et les fruits. L’ingestion accidentelle de baies, notamment chez les enfants, peut être à l’origine d’une hypersalivation, de nausées, de douleurs abdominales, de vomissements et de diarrhées. Si l’intoxication est supérieure à 10-15 baies, apparaissent alors une angoisse, des céphalées, une fièvre, une sensation de soif, une bradycardie, une hypoglycémie. Au contact de la peau, le sceau de Salomon peut être responsable d’une dermite irritative.

Cette plante herbacée vivace de 40 à 50 cm par un rhizome épais et ramifié comporte des tiges courbées et anguleuses. Annuelles, les tiges laissent une cicatrice ronde comme un sceau. Les feuilles elliptiques, alternes, à nervures parallèles se rejoignant au sommet sont dirigées du même côté de la tige. A l’insertion des feuilles, des fleurs odorantes vert blanchâtre en forme de tube, isolées ou par deux et pendantes sur un seul côté, à l’opposé des feuilles, s’épanouissent d’avril à juin. Des baies globuleuses de 6-10 mm bleu-noir à maturité se développent ensuite, de la fin de l’été au début de l’automne. Elles contiennent 2 à 5 graines vert jaunâtre à ponctuations brillantes.

Sources : « Sceau de Salomon odorant », Toxiplante, mars 2017 ; « Sceau de Salomon », centre antipoison de Lille (Nord), « Polygonatum officinale L. », FloreTox (assistance pratique à l’identification des plantes toxiques).

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