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Qu’est-ce que la contraception d’urgence ?
Le recours à la contraception d’urgence doit être exceptionnel. Il intervient après un rapport sexuel non protégé datant de moins de 72 heures.
– Divers incidents ont pu se produire : un préservatif a été mal mis ou s’est déchiré, la patiente a oublié de prendre sa pilule (délai supérieur à 12 heures pour une pilule estroprogestative ou décalage de plus de 3 heures pour une pilule progestative), mais aussi en cas d’expulsion de stérilet ou de déplacement d’un diaphragme, ou lorsque toute autre contraception a échoué.
– Les spécialités utilisées comme contraception d’urgence contiennent les mêmes principes actifs que la contraception orale usuelle mais la posologie et les dosages sont différents.
– Plus la contraception d’urgence est administrée précocement, plus elle est efficace. La première prise doit se faire le plus tôt possible, dans les 72 heures suivant le rapport non protégé. La seconde doit intervenir 12 heures au plus tôt et 24 heures au plus tard après la première.
– Cette méthode est utilisée quelle que soit la période du cycle où a eu lieu le rapport.
– Il faut utiliser une contraception locale jusqu’au retour des règles suivantes.
– S’il s’agit d’un oubli de pilule, la patiente poursuit sa contraception orale habituelle jusqu’au cycle suivant.
– Si le traitement est pris avant l’ovulation, les règles peuvent survenir plus tôt. S’il est pris après l’ovulation, les règles surviennent soit comme d’habitude, soit plus tard.
– La prise d’un tel traitement peut s’accompagner de vomissements risquant de rendre inefficace la contraception d’urgence. Il faut alors reprendre l’équivalent de la dernière dose avalée, voire anticiper un nouveau vomissement par la prise d’antiémétiques.
– La contraception d’urgence n’est pas totalement efficace : il faut donc surveiller l’apparition des règles et réaliser un test de grossesse s’il y a un retard de règles de plus de 5 jours.
– Elle ne remplace pas une contraception régulière et adaptée.
Les progestatifs
NorLevo, classiquement appelé « pilule du lendemain », contient un progestatif : chaque comprimé contient 0,75 mg de lévonorgestrel.
Son efficacité est au moins aussi bonne et sa tolérance meilleure que la contraception d’urgence estroprogestative.
– Le traitement consiste à prendre deux comprimés de NorLevo à 12 heures d’intervalle.
– Une boîte de NorLevo contient 2 comprimés. Ce médicament est disponible sans ordonnance. Il peut être remboursé par la Sécurité sociale à 65 % sur prescription.
– NorLevo ne doit pas être conseillé à une femme ayant des antécédents de grossesse extra-utérine ou de salpingite.
Les estroprogestatifs
– Tétragynon est la seule spécialité estroprogestative spécifiquement indiquée comme contraception d’urgence. Il est disponible sur ordonnance (liste I) en raison d’éventuelles contre-indications liées aux estrogènes. Remboursable à 65 % par la Sécurité sociale, chaque boîte de Tétragynon contient 4 comprimés.
– Deux comprimés de Tétragynon apportent 100 mg d’éthinylestradiol et 0,5 mg de lévonorgestrel. Ils sont avalés en une prise le plus tôt possible dans les 72 heures suivant le rapport non protégé, répétée 12 heures plus tard.
– Stédiril, auparavant employé dans une telle situation, n’a pas d’AMM en contraception d’urgence.
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