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Que faire face à une réaction locale post-BCG ?
Réponse : Dans les 3 mois qui suivent une vaccination par le BCG, il est habituel d’observer une induration au site d’injection suivie d’une lésion locale qui peut s’ulcérer avec un écoulement. La cicatrisation se fait après quelques mois en laissant une cicatrice plate définitive. Une adénopathie de moins d’un centimètre peut également apparaître au niveau de l’aisselle du bras vacciné. Ces réactions sont attendues et les parents doivent en être informés avant la vaccination. L’évolution de ces réactions est spontanément positive dans l’immense majorité des cas. Le bain et la douche sont autorisés quel que soit l’aspect de la réaction locale, contrairement aux baignades en piscine ou à la mer qui doivent être proscrites en cas d’ulcération ou d’écoulement. Dans ce cas, il est recommandé de recouvrir l’abcès ou le ganglion avec un pansement sec. En l’absence d’ulcération ou d’écoulement, il est préconisé de laisser l’abcès ou le ganglion à découvert. Une incision de l’abcès ou une ponction du ganglion peut être envisagée si leur volume excède 3 cm. Aucun traitement antibiotique ou antituberculeux n’est recommandé en l’absence de preuve d’efficacité. Une étude anglaise, publiée dans le British Journal of Dermatology, suggère que les corticoïdes locaux pourraient améliorer certaines réactions locales post-BCG. Elle ne serait basée que sur 4 patients, sans phase comparative. En l’absence de données solides à ce sujet, Infovac recommande de ne pas avoir recours à ce type de traitement.
Sources : Afssaps, Infovac
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