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Médicament au volant : les médecins rappelés à l’ordre

Publié le 15 décembre 2001
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Il n’est jamais trop tard. Dans son bulletin de novembre, l’ordre des médecins, se faisant l’écho d’un rapport du Centre d’études et de recherches en médecine du trafic portant sur la classification des médicaments en fonction de leur action sur la vigilance et la somnolence au volant (voir Le Moniteur du 30 septembre 2001), rappelle que le médecin, à défaut de pouvoir interdire à un patient de conduire, doit le lui déconseiller s’il prescrit un médicament à risque. Surtout, il doit « inscrire sur l’ordonnance que la conduite d’une automobile et/ou le travail sur une machine sont déconseillés ». Au pharmacien de relayer l’information.

Améliorer la collaboration entre pharmaciens et médecins, telle est justement l’ambition d’un groupe de travail réunissant six représentants des deux professions créé à l’initiative de l’ordre des pharmaciens et de la Conférence nationale des présidents d’union régionale des médecins libéraux. « Cette action vise à permettre une synergie de la prescription et la délivrance des médicaments pour rechercher en permanence la qualité des soins et l’amélioration de la santé publique », a expliqué Jean Parrot, président de l’ordre des pharmaciens.

Une initiative heureuse à l’heure où les médecins vont pouvoir prescrire en DCI et que des tensions persistent concernant le droit de substitution du pharmacien.

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