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- Infarctus, cet illustre inconnu
Si l’infarctus est une notion connue par plus de 90 % des Français, le sondage « Regards croisés sur l’infarctus », réalisé en novembre 2010 auprès de 6 621 sujets de plus de 25 ans, montre que ses conséquences ainsi que les gestes d’urgence à adopter sont trop méconnus du grand public.
Alors que le Haut Conseil de la santé publique souhaite voir diminuer la mortalité par infarctus du myocarde de 10 % d’ici 2015, moins de un Français sur deux identifie spontanément une douleur thoracique comme un signe d’alerte alors que ce symptôme est présent dans 9 cas d’infarctus sur 10. Le message à délivrer est clair : « en cas de douleur intense à la poitrine, il faut appeler immédiatement le 15 ». Chaque minute compte puisqu’une prise en charge par une structure adaptée dans un délai inférieur à deux heures après le début de la douleur permet de limiter les séquelles au maximum. Or, cette démarche d’appel au SAMU n’est spontanément évoquée que par 30 % des Français interrogés.
L’appel au médecin traitant ou le fait de se présenter spontanément aux urgences sont des attitudes à bannir puisqu’elles augmentent le nombre d’intermédiaires et retardent la prise en charge.
Une campagne nationale vitale
C’est pour faire passer ces messages que quatre sociétés savantes de cardiologie et deux de médecine d’urgence se sont associées pour lancer la campagne « Infarctus : une question de vie ». Elle durera jusqu’à fin avril 2011. Le dispositif comprend des affiches visibles en ville et dans les cabinets médicaux, des spots radio et télévisés, des encarts dans la presse écrite et sur Internet et des magazines, distribués notamment dans les TGV. La vie vaut bien ce train de mesures.
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