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Hausse des déclarations d’agressions et conduite à tenir

Publié le 10 décembre 2022
Par Yves Rivoal
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Depuis 2017, le nombre d’agressions (injures, menaces, violences physiques, vols, etc.) déclarées à l’Ordre des pharmaciens a plus que doublé (212 en 2017 contre 427 en 2021). Voici quelques conseils à suivre après un cambriolage.

Aucune région n’est épargnée, mais l’Ile-de-France, la Nouvelle-Aquitaine et l’Auvergne-Rhône-Alpes concentrent à elles seules 46 % des déclarations transmises à l’Ordre. Comme tous les ans, ces dernières ont lieu majoritairement (60 %) dans les communes de moins de 30 000 habitants, alors que les grandes villes de plus de 200 000 habitants ont enregistré l’année dernière une baisse de 50 %.

Que faire en cas de cambriolage ?

– Composer le 17.

« Lorsque vous êtes en ligne avec le policier ou le gendarme, il faut écouter et respecter scrupuleusement ses recommandations. Celui-ci vous invitera à ne toucher à rien en attendant l’arrivée des forces de l’ordre pour ne pas nuire au relevé de traces d’empreintes ADN », rappelle le référent sûreté à la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne.

« Cela s’applique aussi aux dispositifs de vidéosurveillance. Le pharmacien doit informer son opérateur de télésurveillance de la marche à suivre : après avoir effectué une levée de doute, ce dernier doit composer le 17 avant d’avertir le titulaire », ajoute-t-il.

– Faire le constat.

– Etablir l’état des lieux précis de ce qui a été volé (argent, médicaments, produits de santé et cosmétiques, ordinateurs, etc.) et estimer le montant du préjudice.

– Contacter son assurance afin de lui signaler l’effraction et d’obtenir des coordonnées d’entreprises agréées.

– En cas de dépôt d’une main courante ou d’une plainte au commissariat ou à la gendarmerie, une pièce d’identité et un extrait Kbis de moins de trois mois seront exigés. Pour faciliter et accélérer la démarche, l’Ordre des pharmaciens travaille à l’élaboration d’un dispositif de prédépôt de plainte en ligne qui permettra d’obtenir un rendez-vous à la gendarmerie ou au commissariat sans avoir besoin d’attendre. « A Paris, un dispositif de ce type, Police rendez-vous, a déjà été mis en place pour éviter les temps d’attente, et cela fonctionne très bien », assure le référent sûreté.

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