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Epilepsie : conduite à tenir en cas de crise
L’épilepsie est un trouble neurologique cérébral. Elle se traduit cliniquement par des crises dues à un fonctionnement anormal transitoire des neurones donnant lieu à des décharges électriques soudaines. Cette pathologie touche près de 600 000 personnes en France, enfants et adultes.
Comment distinguer les crises ?
Crise généralisée.
Les crises généralisées touchent les deux hémisphères cérébraux de façon apparemment simultanée et peuvent se traduire de deux manières opposées :
La crise tonicoclonique ou état de mal épileptique : c’est la manifestation la plus impressionnante. Cependant, ce n’est pas la plus fréquente. Elle se manifeste par une perte de connaissance avec chute, mouvements convulsifs, morsure éventuelle de la langue…
L’absence : elle se manifeste par une brève rupture de contact (quelques secondes), se traduisant par une immobilité et une fixité du regard. Les absences touchent plutôt l’enfant ou l’adolescent qui ne se rend compte de rien et n’en garde généralement aucun souvenir.
Crise partielle (ou crise focale). Elle prend naissance dans une zone précise du cerveau. Les symptômes de la crise et son expression seront conditionnés par les fonctions du cortex cérébral touchées : troubles de la vision, de l’audition, du langage, manifestations motrices ou sensitives des membres, modifications de perception de l’environnement…
Une crise partielle peut survenir en pleine conscience : on parle alors de « crise partielle simple ». Si elle est accompagnée de troubles de la conscience plus ou moins importants, on parle de « crise partielle complexe ». Une crise partielle peut aussi se généraliser secondairement.
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