Covid-19 : la prise en charge en médecine de ville

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Covid-19 : la prise en charge en médecine de ville

Publié le 9 novembre 2020
Par Yolande Gauthier
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La Haute Autorité de santé (HAS) a actualisé ce jour ses Réponses rapides sur la prise en charge de premier recours des patients suspectés de Covid-19. Elle  y rappelle la stratégie mise en place pour les tests :

– chez les personnes symptomatiques, test immédiat RT-PCR ou antigénique ;

– pour une personne contact d’un cas dans le milieu familial, test RT-PCR le plus tôt possible ;

– chez les autres personnes contact à risque de contamination, test RT-PCR entre le 5e et le 7e jour après le contact.

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« Le port du masque permet à toute personne qui le porte d’éviter d’être considérée comme une personne contact à risque de contamination », précise la HAS.

L’isolement est indispensable pour stopper la transmission du virus. D’une durée de 7 jours, il commence le jour du début des symptômes (pour les cas suspects), le jour du prélèvement dont le résultat revient positif (cas asymptomatiques), ou le jour du contact avec un cas confirmé (personnes contact).

En cas de fièvre ou de douleur, « le paracétamol est le traitement de première intention », souligne la HAS. Qui ajoute qu’« il n’y a pas d’indication à prescrire une antibiothérapie en dehors d’une infection bactérienne diagnostiquée ». Les corticoïdes ne sont pas non plus indiqués en cas de forme non sévère ne nécessitant pas d’oxygénothérapie, et l’anticoagulation préventive est réservée aux personnes alitées ou à risque thromboembolique.

Les patients symptomatiques doivent faire l’objet d’une surveillance renforcée entre J6 et J12, surtout s’ils sont âgés de plus de 65 ans et/ou avec un facteur de risque connu.