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Covid-19 : généralisation du rétrotracing dans toute la France
L’Assurance maladie a annoncé le 17 juin que le retrotracing, déjà expérimenté en Côte-d’Or et Loire-Atlantique, sera déployé dans 60 départements et 12 Agences régionales de santé à compter de mi-juin. Il sera ensuite généralisé dans toute la France à partir du 1er juillet.
Contrairement au tracing qui s’intéresse aux cas contacts après la contamination, le rétrotracing consiste à remonter à l’origine de la contamination du patient zéro afin d’identifier les personnes co-exposées. Concrètement, après avoir listé les cas contacts du patient zéro (par exemple, les personnes avec qui il vit au quotidien ou ses collègues de bureau fréquentés sur site), l’enquêteur de l’Assurance Maladie l’interroge pour savoir s’il a des informations sur le lieu ou l’événement (avec au moins 10 personnes présentes, sans respect des gestes barrières) pendant lequel il aurait pu être contaminé et les personnes également exposées au coronavirus. Le rétrotracing permet alors de contacter les personnes co-exposées pour qu’elles se fassent tester et s’isolent.
L’expérimentation dans les deux départements montre que près de 10 % des patients zéro ont été capables de déterminer un événement jugé comme étant à l’origine de leur contamination et permis d’identifier d’autres personnes co-exposées dont 10 % sont devenues positives. Les types d’événement les plus couramment détectés sont des rassemblements privés (réunions de famille, anniversaires, réunions entre amis…), en milieu scolaire (sorties pédagogiques ou sportives…) ou encore en milieu sportif (rencontres sportives amicales ou en compétition).
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