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Choc anaphylactique : savoir répondre aux questions des patients
La disparition de l’acteur Michel Blanc suite à un choc anaphylactique peut susciter des questions au comptoir. Qu’est-ce que cette manifestation allergique ? Comment l’identifier ? Comment réagir quand elle survient ?
Le choc anaphylactique est une urgence dont le pronostic est fonction de la sévérité des symptômes et de la rapidité de la prise en charge. C’est la manifestation la plus sévère de l’allergie. Il survient le plus souvent chez un sujet déjà sensibilisé par un contact antérieur. Il apparaît en général quelques minutes à une heure après une exposition à un allergène. Les principaux agents responsables sont des médicaments (bêtalactamines, curares, AINS, extrait pour immunothérapie, etc.) ou assimilés (produits de contraste iodés, gadolinés), des aliments (notamment arachide et fruits à coque) et des venins d’hyménoptères (guêpes, abeilles, etc.).
Quels sont les signes cliniques ?
• L’anaphylaxie se traduit souvent par des signes cutanéo-muqueux (urticaire, œdème). Un prurit palmo-plantaire intense est un signe précoce caractéristique fréquemment observé.
• Le choc anaphylactique débute souvent par un malaise lié à l’installation de troubles hémodynamiques avec hypotension artérielle, tachycardie voire collapsus cardiovasculaire. Des signes respiratoires (bronchospasme, dyspnée sur œdème laryngé) sont fréquemment observés, ainsi que des troubles digestifs.
Quelle est la conduite à tenir ?
Dans la mesure du possible, arrêter l’exposition à l’allergène. La personne est allongée, couverte et les jambes surélevées en attendant l’arrivée des secours. Une injection d’adrénaline (Anapen, Epipen, Jext) est réalisée par le patient ou son entourage si le risque est connu, en suivant la notice ou les instructions du médecin régulateur du SAMU. L’injection se pratique par voie intra-musculaire dans la face antérolatérale de la cuisse. L’appel du SAMU est obligatoire car l’état du patient peut s’aggraver et nécessiter des soins complémentaires (remplissage intraveineux et oxygénothérapie, renouvellement de l’injection d’adrénaline).
Sources : Martine Morisset, La revue du praticien, « Le choc anaphylactique », vol . 57, 30 juin 2007 ; La revue du praticien médecine générale, Tome 22, n°? 804, 17 juin 2008 ; Cahier Moniteur Formation Conseil, « Les allergies alimentaires », 22 mars 2008 ; Vidal online ; Anses, « Allergies et intolérances alimentaires ».
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