Cause toujours…

Il y a des matins gris qui donnent envie de rire jaune. Jaune Kétum. Ce tube qui, en 15 jours top chrono, disparaît de la circulation pour revenir de plus belle. Comme dans une mauvaise série où l’un des personnages meurt à la fin. Mais non, sots que nous sommes, en fait il n’était pas mort ! C’est pour de faux tout ça, les producteurs s’empressent de le faire revenir dès la saison suivante. Un peu comme le juge des référés qui prend une décision contraire à celle de l’autorité sanitaire de référence de son pays… Bon, nous sommes tous bien placés pour savoir que le risque zéro n’existe pas pour les médicaments. Si Kétum ne pose pas de problème, réjouissons-nous. Mais, au fait, qui le dit ça ? Ah oui, le Conseil d’Etat, lequel aurait, semble-t-il, avant tout été ému par les conséquences économiques du retrait. C’est vrai qu’il tourne bien notre petit gel. Les périmés, connais pas ! Doit-on néanmoins comprendre que ce type de décision, inédite à ma connaissance, va désormais prévaloir sur le critère de sécurité ? Vous aviez expliqué tant bien que mal pourquoi Kétum ne se faisait plus ? A vous de trouver une pirouette au comptoir. Et pas besoin d’essayer de substituer. Parce que, pour tous les génériques de Kétum, ni mieux, ni moins bien, juste pareils, le rapport bénéfice/risque, il n’a pas changé en 15 jours.