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Ziagen : attention aux réactions d’hypersensibilité !
Abacavir
L’abacavir est un inhibiteur nucléosidique de la transcriptase inverse du VIH. Cet analogue de la guanine subit une triphosphorylation intracellulaire puis entre en compétition avec les nucléosides naturels au niveau de la transcriptase inverse, dont l’activité est indispensable à l’élongation de la chaîne d’ADN. Il bloque ainsi la réplication du virus. Son action est synergique de celle de la zidovudine, de la lamivudine, de la didanosine et de celle des inhibiteurs non nucléosidiques et des inhibiteurs de la protéase.
L’administration d’abacavir est bien tolérée au niveau des organes-cibles habituels des analogues nucléosidiques : système nerveux périphérique, pancréas. En revanche, il peut entraîner un syndrome d’hypersensibilité potentiellement grave chez 3 % à 8 % des patients, surtout dans les six premières semaines de traitement. Cela justifie une surveillance médicale tous les quinze jours pendant les deux premiers mois du traitement. Les signes les plus fréquents associent fièvre, éruption cutanée, troubles digestifs, malaise, asthénie. Il arrive que ces signes restent peu apparents cliniquement. La survenue de ce syndrome impose l’arrêt définitif de Ziagen (risque de décès). Il faut proscrire toute association avec des médicaments capables d’occasionner eux-mêmes des réactions d’hypersensibilité, pour ne pas risquer d’attribuer faussement ces troubles à l’abacavir.
L’abacavir occupe une place singulière dans la famille des inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse. Chez le patient naïf, il constitue, en association avec deux autres inhibiteurs nucléosidiques, une alternative à des associations incluant une antiprotéase ou un inhibiteur non nucléosidique. De plus, il bénéficie d’une simplicité de prise (un comprimé deux fois par jour). Les résultats des études de résistance du VIH à l’abacavir expliquent que Ziagen apporte, en association à d’autres antirétroviraux, une ASMR modeste (III) en particulier chez les patients déjà traités.
Voir « Le Moniteur » n° 2559
du 27.11.2004
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