Virus Mpox : des transmissions locales observées au Royaume-Uni

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Virus Mpox : des transmissions locales observées au Royaume-Uni

Publié le 6 novembre 2024
Par Christelle Pangrazzi
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Le Royaume-Uni a récemment enregistré les premières transmissions locales du nouveau variant du virus Mpox hors d’Afrique, a annoncé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 5 novembre. Deux personnes, ayant été en contact avec un malade revenu d’Afrique, ont contracté le virus, marquant ainsi une étape dans la propagation du variant au-delà du continent africain.

Les personnes contaminées résident « dans le même foyer qu’une personne testée positive peu de temps après un séjour dans plusieurs pays africains », précise l’OMS, qui souligne que ces cas sont « les premiers transmis localement en Europe, et même les premiers hors d’Afrique » depuis août 2024. À cette date, l’organisation avait élevé son niveau d’alerte face à la recrudescence des cas de Mpox en Afrique.

Un renforcement de la surveillance

Hans Kluge, directeur régional de l’OMS pour l’Europe, a affirmé dans un communiqué que, bien que « le risque général pour la population du Royaume-Uni et de la région reste faible », la transmission locale du variant clade 1b de Mpox exige un renforcement de la surveillance. Les autorités sanitaires sont invitées à intensifier leurs dispositifs de suivi et à se préparer à une recherche rapide des contacts pour les cas suspects et confirmés.

D’autres cas potentiels

Actuellement, les deux personnes infectées sont traitées au Guy’s and St Thomas’ Hospital de Londres, selon l’Agence de sécurité sanitaire britannique, qui n’exclut pas l’apparition de nouveaux cas dans le même foyer. Cette infection fait suite à un premier cas détecté à Londres une semaine plus tôt, tandis que d’autres cas avaient été identifiés en Allemagne, en Suède et dans plusieurs pays asiatiques.

L’épidémie toujours active en Afrique

Mpox, anciennement connu sous le nom de variole du singe, est une maladie virale zoonotique qui peut se transmettre entre humains, provoquant fièvre, douleurs musculaires et lésions cutanées. L’épidémie, active en Afrique depuis plusieurs mois, touche particulièrement la République démocratique du Congo (RDC), le Burundi et le Nigeria.

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